Lyonnaiseries ou comment faire avaler de la cervelle aux enfants

Ma copine Luolan est d’origine Lyonnaise (comme son nom ne l’indique pas), elle nous sort régulièrement des expressions régionales. Un des mots que je ne connaissais pas, dans le sens Lyonnais du terme, est le dégraissage. Vous savez ce que ça veut dire vous ? Bon d’accord chaque région a ses mots, à Toulouse j’adorais manger des chocolatines que la boulangère me mettait dans des poches. Et ici le mot qui reveint le plus souvent c’est tranquille… Mais c’est un autre post ça.

Bref ma copine est Lyonnaise et elle voulait faire de la cervelle de Canut pendant son séjour ici. Nous nous sommes inspirés des quantités indiquées chez Marmiton mais nous sommes partis avec un pot de 1kg de faisselle. Autant vous dire que nous en avons mangé pendant quelques jours. Cela étant dit, cela se mange sans faim ce truc là avec du pain frais. En plus nous avions choisi de le faire le jour de nôtre curry super costaud et la cervelle de canut adouci bien le feu du curry comme une raita.

Ingrédients :

  • 1 kg de faisselle
  • 2 gousses d’ail
  • 2 échalotes (plutôt grosses)
  • une petite poignée de persil
  • une botte de ciboulette
  • une botte d’oignons nouveau
  • 15 cl de crème fraîche
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 4 cuillères à soupe de vinaigre
  • sel et poivre

Faites égoutter la faisselle, laver les herbes et les sécher. Les couper très finement (dans un verre avec des ciseaux éventuellement). Hachez finement les échalotes et les oignons avec la tige verte.

Mélanger dans un saladier la faisselle et la crème, ajouter les échalotes, les oignons et les herbes. Presser les gousses d’ail épluchées, les ajouter, ainsi que l’huile et le vinaigre. Saler, poivrer et laisser reposer entre deux à trois heures au frais.

A manger avec du pain ou même comme assaisonnement de crudités.

Et je ne vous raconte pas la tête des enfants quand on leur a dit qu’il y avait de la cervelle pour le dîner…

 

PS Le dégraissage c’est le nettoyage à sec pour ceux qui ne le savait pas

Régulièrement je fais des trucs raté, vous je ne vous en parle pas et la famille elle les mange quand même (mère indigne que je suis). De toute façon c’est comme ça. Là je vais vous parler d’un ratage qui a plutôt bien tourné.  Depuis le temps que je voulais essayer de faire un Dal de lentilles, j’avais enfin une recette (Marie Laure Tombini, Bôllyfood) et les lentilles corail.

 

Tout avait bien commencé, d’abord la recette : simple, les odeurs qui s’élevaient : alléchantes (je sais que je me répète mais c’est une des parties que je préfère quand je fais la cuisine, les odeurs des épices), je respecte le temps de cuisson et puis zut, le goût du Dal est sympa mais pas la texture. Les lentilles ont séchés et ce n’est pas terrible, du tout. J’ai loupé quelque chose. En plus je savais que les lentilles ne garderaient pas leur magnifique couleur d’origine mais là c’est vraiment décevant.

 



(Le fond c’est juste pour Mamina : je pensait que cela irait bien avec ses crème de riz au sirop de rose et aux pistaches!)

Et voilà le « Dal » :


 

Même sur la photo on voit que c’est sec!

Je rumine dans mon coin (c’est-à-dire en surfant sur les blogs) et je tombe sur quelqu’un qui fait un Dal aux lentilles avec du lait de coco (flûte j’ai encore oublié qui c’est). Alors ni une, ni deux, je fais chauffer doucement un peu lait de coco avec un peu d’épices, je remets ma mixture et je fais chauffer doucement quelques minutes en remuant. Youpi, mon truc un peu sec devient une purée onctueuse.

 

Ingrédients :

  • ½ cuillères à café de gingembre frais râpé
  • ½ cuillères à café de coriandre en poudre
  • ½ cuillères à café de cumin en poudre
  • une pincée de piment

  • 200gr de lentilles corail
  • 1 cuillère à soupe d’huile neutre (pas d’olive)
  • sel

Faire revenir les épices dans l’huile pendant une minute. Ajouter les lentilles corail et versez 40 cl d’eau (= 4 dl = 2 tasses pour Léonie). Couvrir et laisser cuire 20mn. Assaisonnez.

 

Deuxième partie de la recette.

  • 165 ml de lait de coco (c’est la contenance des boites que j’utilise)
  • une petite pincée des épices ci-dessus

 

Faire chauffer le lait doucement avec les épices, ajouter les lentilles. Mélanger le temps que le lait soit absorbé. Environ 2 ou 3 minutes.


 

 

Et voilà on arrive à une purée de lentilles, pour la couleur, rien n’a changé mais c’est plus onctueux. Je re-essayerais la recette de Marie Laure. Si quelqu’un a des idées sur pourquoi c’est partie dans les choux je suis preneuse.

 

 

PS j’ai oublié de préciser que Marie Laure Tombini utilise dans ses recettes du ghee, c’est-à-dire du beurre clarifié et que je remplace par de l’huile.


Des raviolis frits pour une recette très chinoisisante!

Raviolis frits

Les inspirations et les idées viennent de plusieurs horizons mais c’est  Claude M. qui d’après le blog de  Cuisine Métisse, m’a mise sur la voie de ces merveilles croustillantes.

La Pâte Won ton et les cébettes ont étés acheté lors de nôtre virée chez Paris Store, j’ai trouvé le porc haché dans mon super marché habituel, le reste c’est du tout venant !

C’est la première fois que je fais frire quelque chose, je vous dit pas la nouveauté ! Bon c’est clair je suis une stréssé des brûlures (je ne fais jamais de fondue bourguignonne même si j’adore ça). Claude m’avait précisé de faire attention en achetant l’huile de bien vérifier que elle supportait la friture, je ne savais pas…..

Raviolis frits

Pour les ingrédients, dans un paquet de Won Ton il y a environ 30 petit carrés de pâte à base de farine de blé. Ensuite je vous indique les quantités que j’ai utilisé pour faire une farce qui m’a pris 25 feuillets mais c’est à vous de voir selon que vous remplissiez plus ou moins les raviolis.

Ingrédients

  • Carrés Won ton
  • 350 gr de viande de porc haché
  • une dizaine de cébettes
  • 2 carottes
  • une demi pincée de piment
  • une petite cuillère à café de cinq épices
  • du poivre
  • de la sauce soja
  • 1 litre d’huile

Mélanger tous les ingrédients de la farce, (je n’ai pas salé pour cause de soja).

Raviolis frits

Prendre des feuilles de pâte, mettre une cuillère de farce au centre, mouiller avec un doigt, les bords de la feuille avec de l’eau.

Raviolis frits

Prendre les coins en diagonale et les presser ensemble pour fermer le ravioli, bien presser les bords. Réserver jusqu’à ce que touts les raviolis soient prêts.

Faire chauffer l’huile dans un wok, quand elle est chaude mettre une partie des raviolis (je les mettais 6 par 6, max 7 mais cela dépend de la taille de vôtre wok). J’ai baissé le feu un peu et j’ai laissé cuire en retournant une fois pendant 8 mn.

Raviolis frits

Egoutter sur du papier cuisine. Un des raviolis m’a servi de test car le porc doit être bien cuit. Nous les avons mangé avec de la sauce soja, Cuisine Métisse préconise une sauce aigre-douce.

Un délice, un peu grand peut-être pour faire des bouchées apéritif mais définitivement une entrée.

Il en existe pleins de versions différentes selon la farce,  Cuisine Métisse les fait avec des crevettes et du crabe, et on peut aussi les faire cuire à l’eau et les mettre dans une soupe.. Comme il me reste quelques feuillets, je vais peut être essayer….

Avez-vous vus tous ces magrets séchés qui fleurissent sur la blogosphère ? Ici et ici, et encore et . Bon j’arrête, il y a en pleins. Du coup je me suis dit que j’allais essayer. Il y a des petites variantes, à vous de voir ce que vous préferez.  Franchement c’est bête comme chou, il suffit de ne pas l’oublier au fond du frigo. Cela donne une viande parfaite avec une salade ou en apéro sur des toasts.

Ingrédients :

  • un magret de canard
  • du gros sel
  • du poivre et du thym

Alors prenez votre magret de canard frais, essuyez le et mettez le dans un récipient avec le fond couvert de gros sel. Verser du gros sel par-dessus pour que le magret soit couvert. Je vous ai fait une ptite photo mais je pense que vous avez compris l’idée générale.


Laisser au frigo pendant 12 heures. (Là encore, les avis varient : entre 12 et 24 heures.)  Sortir le magret et essuyez le de manière a ce qu’il n’ait plus de sel. Prenez un torchon, posez le magret dessus et mettez ce que vous souhaitez comme herbes, j’ai mis du thym et du poivre.  Roulez le magret. Et laissez le pendant trois semaines au fond du frigo, ne l’oubliez pas ce serait dommage.

Voilà, c’est tout il suffit dêtre patient et je comprends certaines blogueuses qui disent en avoir toujours un de prêt dans le frigo. C’est un délice.



Tellines

Les Tellines  sont des coquillages que l’on peut trouver sur le bord de la méditerranée.

J’ai découvert ces bébêtes pour la première fois au Grau du Roi. C’est un délice à l’apéro avec un ptit’ vin blanc. Nous avons trouvé les nôtres sur le marché d’Aix un Samedi matin. Après des petites recherches sur le net (encore et toujours Marmiton) et avec le conseil de notre vendeur voici ce que nous avons fait.

Les avis étaient partagés pour les faire déssaler, mais nous l’avons fait quand même. Certains ne parlent pas de déssaler mais de dessabler. De toute façon cela se fait de la même façon.

Tellines

Ingrédients

  • 800gr de tellines
  • 3 gousses d’ail
  • du persil
  • de l’huile d’olive

Faire déssaler les tellines dans de l’eau froide pendant au moins 30mn (certains recommandent 2h heures, d’autres toute une nuit).

Tellines

Peler les gousses d’ail. Enlever le germe et les presser dans un bol. Ajouter le persil nettoyé et ciselé et 5 à 6 cuillères à soupe d’huile d’olive.

Sortir les tellines de l’eau et les faire ouvrir dans une casserole à feu vif avec de l’huile d’olive. Surveillez les pour qu’elles s’ouvrent mais qu’elles ne cuisent pas trop. Je les ai faites dans une grande poêle de manière à ce qu’il n’y ait pas trop d’épaisseur. Les verser dans le bol contenant l’ail et le persil. (Certains proposent de filtrer le jus rendu)

A déguster tiède. C’est un délice.

Tellines

Sablé parmesan piment d'espellette D’après une recette de Cuisine et Vins de France, c’est un délice à l’apéritif et très rapide à faire. Pour les enfants je fais toujours quelques sablés sans piment.

    

Ingrédients :

  • 150 gr de farine

  • 150 gr de parmesan fraîchement râpé

  • 150gr de beurre à température ambiante

  • piment d’Espelette

  • sel

Préchauffer le four à 150°

Dans un saladier verser la farine, le parmesan et le beurre ramolli et le sel. Mélangez du bout des doigts de manière à incorporer le beurre à la farine et au fromage. Il faut obtenir une pâte homogène, vous pouvez rajouter un peu d’eau si il le faut. Rouler la pâte sous forme d’un boudin et la mettre dans du film plastique au frigo pour 15 à 30mn. (On peut préparer la recette à l’avance et les faire cuire au dernier moment).

Sortir le boudin et couper des tranches que l’on pose sur un plaque ou sur du papier sulfurisé. (Si les tranches s’émiettent, il suffit de redonner une forme au sable). Enfournez les sablés environ 15mn (mais surveillez les, car la durée de cuisson dépend de l’épaisseur des sablés) jusqu’à ce qu’ils prennent une couleur dorée.

A la sortie du four mettre une micro pincée de piment sur chaque sablé. Et laisser refroidir sur une grille.

Il n’en restait plus qu’un pauvre malheureux au moment de prendre la photo et sans piment en plus :

Sablé parmesan piment d'espellette

Sablé parmesan piment d'espellette

Du coup vous avez droit à deux photos du pauv petit sablé!

Pour un apéro, ces petites tartelettes tomates moutarde sont parfaites. Elles peuvent se faire à l’avance et se réchauffer au dernier moment.

Pour les faire, le plus pratique c’est d’avoir les « moules mous » appropriés avec l’emporte pièce adéquate (Merci L.V. pour le prêt). Ensuite pour 30 tartelettes une pâte à dérouler toute prête suffit.

Pour 30 tartelettes  tomate-moutarde :

  • 1 pâte à dérouler : j’ai pris de la pâte feuilleté
  • de la moutarde
  • 15 tomates cerise
  • du fromage (j’ai utilisé de l’édam, parce que c’est ce que j’avais en stock)

Dérouler la pâte à tarte, en utilisant l’emporte pièce, faire 30 tartelettes. Sur la fin, il faut prendre les restes de pâte et étaler de nouveau en farinant un peu le rouleau à pâtisserie.

Dans le fond de chaque tartelette, mettre une petite lichette de moutarde, (le goût très fort de la moutarde s’estompe à la cuisson mais n’en mettez pas trop quand même). Mettre par-dessus une demi tomate cerise et un petit morceau de fromage ou du fromage râpé.

20mn au four, puis 2mn en position grill (ne les quittez pas des yeux, c’est là en général que ça crame).

tartelettes tomate moutarde

(ils sont à peine grillé, mais le mieux étant l’ennemi du bien, j’arrete quand même, si je continue, ils vont brûler)

Pour 30 quiches

  • des lardons
  • 3 oeufs
  • 3 cuillères à soupe de crème fraîche
  • sel et poivre
  • du fromage râpé

Préchauffer le four à 200°.

Découper la pâte à tarte comme précédemment, mettre quelques lardons (environ deux ou trois) dans chaque tartelette. Mélanger les œufs avec la crème fraîche, saler et poivrer. Mettre un peu de ce mélange dans les tartelettes. Rajouter du fromage râpé par-dessus. Mettre 20mn au four en surveillant de prés.

Mini quiches

Vous pouvez ensuite démouler ces tartes, les mettre sur une plaque qui va au four et les réchauffer au dernier moment.

Pour les apéros, j’ai utilisé dernièrement des petits pains suédois du genre Wasa. Ils avaient été importés de Suède. Mais lors d’une de mes balades chez Carrouf, j’ai trouvé ça :

Encore des mini knäcke, mais aux olives.

Si c’est pas un beau mariage de la Suède et de la Provence. Le goût des olives n’est pas très prononcé mais ce sera un peu difficile à marier avec du Gravadlax. Par contre avec une tapenade c’est parfait.

 

Il parait que cela ne se fait plus, mais vraiment c’est ce qu’il y avait de plus facile. Ce n’est pas hype du tout, mais le coté pratique l’emporte sur la hype :

Il y avait quelques suèdoiseries à base de knäckebröd ou krack-pain ou pain Wasa  en petit format :

Sortis tout droit de ce paquet (arrivé de Suède, mais on en trouve peut être ici) :

Avec ces petits knäcke, j’ai fait des toasts jaune d’oeuf dur avec Kalles Kaviar (un genre de tarama)

et des toasts au gravad lax (saumon mariné à l’aneth) et gravlaxsås (sauce à la moutarde sucré), sur une petite feuille de mache pour pas que l’humidité du poisson ramolisse le pain) :

et des petites croustades remplies de crevettes décortiqués et de mayonnaise avec une pointe de ciboulette par dessus (toujours une feuille de mache au fond) :

des petites brochettes mozarella-jambon cru et tomate cerises (j’ai oublié la feuille de basilic)

de la tapenade aux tomates séchées avec des tranchettes de pain pour faire des toasts, des sablés parmesan-piment d’Espelette (recette suivra), du tarthi-thon (ainsi que l’a baptisé La Fée Morgane) avec des batons de carottes et de concombres, des olives, des chips et de la saucisse sèche (bien entendu, un apéro sans sauciflard n’est pas un apéro).

Sur la table n’étaient pas présentés pour cause de réchauffage au four des tartelettes à la tomate et des mini-quiches (les explications feront l’objet d’un autre post). Ensuite j’avais prévu de la mousse au chocolat et une amie m’a amené une magnifique tarte aux fruits. Tout ceci arrosé (avec Maud et Ration, pff qu’est qu’on rigole)  d’un bon bourgogne rouge et un petit rosé du coin.

J’ai trouvé la recette  de la Marmouna ou Tchouchouka chez Anna Mes mets et moi. Elle explique que c’est une recette juive tunisienne de salade de légumes.

La recette m’a tenté mais pas dans ses quantités alors voilà ce que j’ai essayé.

Ingrédients :

  • Deux poivrons rouges
  • Un poivron jaune
  • Quatre tomates
  • Deux gousses d’ail
  • Deux cuillères à soupe d’huile d’olive

Couper les poivrons en lanières, les tomates en dés, l’ail en morceaux. Mettre l’huile d’olive dans une casserole, rajouter les légumes, du sel et du poivre. Faire mijoter à feu doux pendant deux heures en mélangeant et éventuellement en rajoutant de l’huile d’olive.

Laisser refroidir puis servir.

 

En effet c’est trés bon mais les peaux des poivrons me gênent un peu, il va falloir trouver une solution pour les enlever et ce sera parfait.

Ce n’est pas très original, mais comme c’est très bon je vous explique comment je fais.

Alors faire chauffer le four à 200°. Laver un (ou deux ou trois) poivron rouge (ou orange ou jaune). Le mettre dans un plat au four, pendant 30 à 45 mn. Le retourner à mi-course et le sortir quand il ressemble à ça :

poivrons grillés

 C’est-à-dire la peau un peu grillée mais pas brûlée. 

Ensuite, les techniques divergent, certains se brûlent les doigts en essayant d’enlever la peau tout de suite.

D’autres recommandent de mettre le poivrons dans un sac plastique quelques minutes pour ensuite enlever la peau sans se brûler les doigts (ce que l’on a certainement déjà fait en mettant le poivron dans le sac).

Et puis il y a la méthode Annika-Panika-la flemmarde. C’est-à-dire qu’on ne fait rien, à part attendre que le poivron ait refroidi. Et là on enlève la peau délicatement du poivron.

En principe il est tellement cuit, que il se « déchire » en lambeaux que l’on met dans un petit bol, en évitant de mettre les graines blanches (qui cela étant dit, n’ont jamais empoisonné quelqu’un à ma connaissance). On peut mettre le « jus » du poivron avec.

Ensuite on verse un filet d’huile d’olive (Château Virant par exemple (j’en ai même vu chez Carrouf aujourd’hui)) et un peu de sel.

poivrons grillés

A mon avis cela suffit. On le sert comme ça à manger sur des tartines ou en accompagnement d’autres petite douceurs d’été style caviar d’aubergines (d’ailleurs en général je fais le caviar et les poivrons en même temps) ou taboulé.

 

Après le taboulé avec de la semoule de Luolan, voici un taboulé Libanais au Boulghour. Moi j’aime les deux. Ils sont très différents. Mes enfants préfèrent celui de Luolan.

Après avoir regardé dans mes livres de cuisine et sur Marmiton, voici ce que j’ai fait :

  • 6 tomates

  • 2 oignons blancs

  • 1 botte de persil frisé

  • 1 botte de persil plat

  • 1 botte de menthe

  • 1 grosse poignée de boulghour

  • 1 citron

  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive

  • du sel

Mettre le boulghour dans un bol d’eau et le laisser gonfler une dixaine de minutes, puis l’essorer avec les mains et le mettre dans un saladier.

Trier les bouquets de persil et de menthe. Enlever les plus grosses tiges en gardant les feuilles. Pour laver et égoutter les feuilles j’utilise mon essoreuse à salade.

Mettre des feuilles dans un verre et les couper en petits morceaux avec des ciseaux, verser dans le saladier, recommencer jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de feuilles.

Eplucher les tomates, et les couper en petits morceaux, pareil avec les oignons. Les mettre dans le saladier.

Presser le citron, verser dans le saladier, rajouter l’huile d’olive et le sel.

Comme le boulghour est encore un peu croquant, je le mets quelques heures au réfrigérateur avant de le manger.

Pour imprimer : Le_taboul__Libanais

Dans la catégorie balades, ou cuisine ou personnages à rencontrer. Hier j’ai fait tout ça en visitant le Château Virant. Pour celles et ceux qui ont lu le Elle de la semaine dernière (daté du 31 juillet 2006) vous aurez certainement vu une page consacrée à Christine Cheylan et à l’huile d’olive de Château Virant.

Château Virant Olivier

Remarquez, j’ai un doute, ce n’est peut-être que dans l’édition Provence. Qu’à cela ne tienne, je m’en vais vous raconter ce qui se passe au Château Virant et ce que fait Christine Cheylan.

A l’origine Château Virant produit un coteau d’Aix en rouge, rosé et blanc. Fort agréables par ailleurs. Il y a quelques années, Christine Cheylan, la fille des propriétaires a voulu diversifier les activités familiales et a crée son moulin à huile. En dix ans, la production a pris son essor, et les huiles des médailles. 

Son principe est de fabriquer son huile à partir de fruits frais tout de suite après la récolte (fruité vert) et non à partir de fruits fermentés (fruité noir) comme cela se faisait traditionnellement. Ces huiles sont vendues dans des épiceries fines en France, et chez Oliviers and Co. Elles sont exportées dans 18 pays.

Chateau Virant

Et comme cela ne suffit pas, Christine Cheylan continue de créer de nouveau produits à base d’olives : (des sucettes basilic – olive (les enfants ont adoré) et pâtes de fruits aux olives (les parents ont adoré)) en collaboration avec Denis Fetisson, chef à l’Hôtel Daniel.

Château Virant Fontaine

Le nom du château vient du rocher au dessus de la propriété, qui sert de spot pour tous les clubs d’escalade de la région. (Même Miss Bobette a grimpé sur ce rocher !).

(La propriété avec ses oliviers vue du rocher Virant)

L’accueil de Christine Cheylan a été formidable. Elle nous a fait visiter sa propriété, et donné pleins d’explications sur la fabrication des huiles d’olives. Je vous passe les détails, allez voir vous-même.

Montagne Sainte Victoire vu du rocher Virant

Vue de la sainte Victoire, toujours du rocher.

Un site a été crée pour présenter le Château Virant avec une boutique en ligne pour trouver les vins et les huiles d’olive de la propriété. Vous saurez tout sur les vins et les possibilités de visites.

Dans l’article de Elle, Christine Cheylan parle d’une recette qu’elle fait à partir d’un fromage local le Banon.

Prendre un Banon (fromage de chèvre frais), le mélanger avec une vinaigrette préparée avec deux cuillères à soupe d’huile d’olive, une cuillère à café de vinaigre de vin rouge, une pincée de sel et de poivre et une gousse d’ail (pressé).

Banon à l'ail

Christine Cheylan recommande de le tartiner sur du pain grillé. Nous, le pain n’a pas vu l’ombre d’un grille-pain mais c’était fort bon.

Dans la catégorie estivale et facile à faire (c’est-à-dire comme j’aime) voici un autre plat que j’aime beaucoup et que j’ai également piqué à Luolan.

Un mélange de poivrons de toutes les couleurs sautées à l’huile d’olive. Non seulement c’est jolie à regarder, mais c’est bon chaud ou froid.

Pour les quantités c’est selon le nombre de personnes. Je compte environ un poivron et demi par personne.

  • Des poivrons verts, rouges, jaunes et orange.

  • Sel et poivre

  • Huile d’olive

Laver les poivrons, les couper pour enlever les filaments et les graines. Couper en morceaux de taille moyenne.

Faire chauffer l’huile dans une sauteuse ou une poêle. Mettre les poivrons. Faire chauffer à feu fort quelques minutes en remuant. Puis baisser le feu et toujours en remuant faire cuire une dizaine de minutes. Saler et poivrer. Servir….

Chaque fois que Luolan fait son taboulé, je le trouve formidable, pas sec, goûteux. Bref j’adore. Chaque fois que je le fais, il est sec. Grrrr

Sauf hier, youpi. Elle le fait avec 800gr de tomates, moi il m’en faut 1kg pour éviter la sécheresse.

Avant de vous donner sa recette, je voulais vous montrer le dernier ustensile de cuisine que je me suis acheté (à La Carpe à Paris, rien que ça ma chère !!! avant de m’apercevoir que chez Casa à 800m de chez moi il le vendait aussi, re-Grrr. Heureusement au même prix ).

 

Couché sur le dos :

 

 

vu de profil :             

 

 

C’est un éplucheur de tomates, accessoirement de poivrons, de gingembre et de kiwis. C’est géniale, plus besoin de se brûler les doigts pour éplucher les tomates (que du coup je n’épluchais pas, pour me simplifier la vie).

 

 

 

Alors pour le taboulé de Luolan, c’est parfait.

Voici les proportions :

  • 800 gr de tomates (j’ai mis 1 kg)

  • de la menthe

  • du persil (elle n’en mets pas)

  • 250gr de semoule

  • le jus d’un citron ou un et demi

  • un ou deux oignons

  • 6 cuillères à soupe d’huile d’olive.

  • Sel et poivre.

Donc éplucher les tomates et les oignons, les couper en quartiers et mettre dans le mixer avec le persil et la menthe lavé et séché. Mixer jusqu’à l’obtention d’un « jus ». Verser sur la semoule. Rajouter l’huile d’olive et le jus de citron, sel et poivre; bien mélanger. Laisser au frais quelques heures (minimum 3heures).

 

Voilà ce qu’il en restait :

 

J’adore le beurre d’escargot, mais à part les escargots avec quoi le manger ? J’aime bien les escargots aussi, mais on ne peut pas en manger tous les jours quand même.

Donc hier en regardant dans mon frigo, j’ai vu un paquet de champignons qui se morfondait. Un éclair de génie (si si) ma frappé et je me suis lancée dans les champignons de paris au beurre d’escargot.

 

Pour 400 gr de champignons de paris de taille moyenne

  • 60gr de beurre mou
  • du persil (j’ai utilisé celui de Monsieur Picard)
  • une gousse d’ail pressé

Mettre le four à chauffer à 210°.

Nettoyer les champignons, enlever le pied. Mélanger le beurre avec l’ail et le persil. Remplir les champignons du mélange. Mettre au four pendant 30mn à 45mn.

 

Cela sent très bon, et en plus c’est délicieux.