Le grand jour approche, nous allons manger du foot pendant un mois. J’avoue que pendant la coupe du monde en 1998 j’ai suivie avec pas mal de plaisir les Bleus. Nous habitions au Pays Bas et nous nous sentions un peu seul à suivre la France. Il fallait voir le délire des Néerlandais à chaque victoire de leur équipe. Après la victoire, nous nous sommes précipités sur les klaxons des voitures pour faire du bruit à notre tour (je sais que ce n’est pas bien et je le regrette beaucoup, beaucoup).

En 2002, rien à dire, je n’ai pas eu le temps de m’emballer, en plus avec le décalage horaire c’était plus difficile de suivre les matchs.

Nous voici en 2006 avec deux footeux à la maison (en 98, Bob junior était trop petit), et si je veux pouvoir suivre la conversation générale il faut que je me tienne un peu au courant.  J’ai dit à mon fils « Quelle dommage pour Cissé hier soir mais peut être que cela permettra à Giuly de rentrer dans les sélectionnées ». Si vous saviez ce que je suis fière de moi quand je sors des trucs pareils, mais cela ne l’a même pas étonné. Il a juste opiné de la tête. C’est énervant, parce que cela me demande du boulot pour suivre. Je regarde les matchs d’un œil pendant que je lis des magazines et je les écoute d’une oreille, c’est pas facile la femme et la mère de footeux pour ne pas se sentir exclu.

Et vous, vous savez de qui je parle ? Vous allez faire quoi pendant les matchs ?

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