Je les avais déjà essayées il y a quelques temps (avec un  magnifique gigôt de sept heures dont il faudra que je vous cause) et je confirme c’est un délice. Un petit accompagnement bien coloré et plein de saveurs. Même si vous n’aimez pas les carottes cuites essayez celles-ci elles sont toutes simples et s’accorderont avec un gigot de printemps ou du rôti froid comme nous l’avons fait.


Je vous remets les doses de Fred, mais je vous invite à aller voir la recette originale.


Ingrédients :

  • Une demi-botte de carottes de printemps
  • 1 dl d’orange pressé
  • 1 cuillère à café de coriandre en poudre
  • ½ cuillères à café de cumin en poudre
  • 2 cuillères à café de miel liquide
  • une lichette de beurre
  • sel et poivre
  • quelques pluches de coriandre ou de persil dans mon cas


Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter les carottes épluchés et taillés en batonnets. Bien mélanger de manière à ce que les carottes soient recouvertes de beurre. Ajouter le jus d’orange et les épices, saler et poivrer. Laisser cuire entre 10mn et 15 mn jusqu’à ce que les carottes soient cuites mais encore un peu durs sous la dent.



A mon goût, il faut les servir tièdes. Mais faites ce que vous voulez….

Encore une deuxième semaine de vacances qui s’achève sans
post. C’est fou ce que le temps passe vite quand on s’amuse. Des copains venus
de Normandie, une deuxième visite à Cassis mais cette fois ci nous sommes allé
à pied jusqu’a dans la calanque de Port Pin avec ses magnifiques pin d’alep.


Port Miou et son abri naturelle


L’eau rafraîchissante a été très appréciée par mes petits pieds, mais je n’ai
pas osé me baigner alors que les enfants se sont régalés. Brrrr

 

Encore une petite balade dans Cassis, avec beaucoup moins de
monde que la semaine précédente. Par contre le Cap Canaille était dans la
brume.

 

Ensuite comme je ne suis pas une grande aventurière j’ai
refait mes classiques qui marchent pour le barbecue, je vous mets les liens
vers les recettes de l’année dernière ce sont toujours les même et elles ont toujours
autant de succés. Les patates au four et sa sauce au yaourt pour accompagner le
magret grillé au barbecue. Les tomates provençales au four qui cuisent en même temps que les pommes de terre. Le
taboulé de Luolan, que j’ai même essayé avec du boulgour (il lui faut juste
plus de temps pour absorber le liquide). La soupe de tomates froide, un régal en cette saison.

 

Par contre j’ai essayé de faire une polent pour aller avec
la daube et ce fut un grand échec. Pourtant j’avais pris une version facile et
rapide. La polent était liquide et sans saveur. Le lendemain elle n’avait
toujours pas plus de goût mais par contre elle avait enfin la texture
adéquate….

Coté jardin, mes ampoules aux mains témoignent de mes efforts pour retourner la terre, la pelouse pousse et les pissenlits aussi. Le potager s’étoffe et les escargots sont partis à la chasse de mes salades et de mes jeunes plants donc je suis passé à l’attaque avec des proiduits pas bio du tout. (Merci Nunuvénère pour tes conseils, je vais voir si je trouve des granules de lave… la bière j’en ai plein, mais cela les repousse vraiment ?). Les tulipes sont finis, les alliums et les roses fleurissent. Une de mes pivoines a un bouton et mon joli petit abricotier 5 abricots tous doux et ronds.

A Cassis, nous avons vu ces fleurs partout.


Dans mon souvenir elles s’appellent des doigts de sorcière (je pense qu’elles doivent porter un autre nom). Elles couvrent le sol et ne nécessitent ni arrosage ni entretien particulier. Et ils suffit d’en couper et de les mettre en terre pour qu’elles prennent… J’ai essayé, je vous raconterais.


J’adore ce genre de carabistouilles, au début on se dit qu’on est maudite et puis finalement si cela pouvait toujours se passer comme ça….

Nous avons changé la  Pannika-mobile depuis quelques mois et je ne m’était jamais posé la question quant à l’emplacement de la roue de secours, heureusement c’est un modèle ancien avec roue de secours et pas un de ces trucs moderne où on vous vend une bombe anti-crevaison, parce que ça je ne saurais pas faire et en plus je trouvve que cela ne fait pas sérieux et me fait penser au Mille-borne.

Ne rigolez pas et épargnez moi vos sarcasmes, non seulement je sais changer une roue mais en plus cela m’arrive de le faire. Par contre là je ne savais même pas où était la roue! La honte. Et quand le gentil monsieur de la petite voiture rouge juste devant moi s’arrete au stop (ça c’est normal, je sais) mais sort de sa voiture pour me dire « Vous avez vu Madame que vous avez un pneu crevé? ». Et bien non je ne l’avais pas vu. Et encore une fois ne rigolez pas trop. Elle était en train de se dégonfler ! Oeil de lynx ce pompier! En voilà un qui ne fait pas que regarder les filles dans son rétro il regarde aussi leur pneus….

 

Alors l’histoire ne s’arrete pas là. Devinez ce qu’il fait ensuite ce Monsieur formidable… je dis formidable Monsieur, mais  j’aurais préféré remplacer les deux derniers mots par : ce beau jeune homme qui ressemble à Georges, Brad et Jude réuni, mais je ne suis pas sure que vous m’auriez cru, surtout que ce n’était pas le cas.
J’en reviens à mon Pompier (vous avez vu je viens de me l’approprier, juste comme ça) il me propose en plus de changer la roue. Je rêve éveillé. Si vraiement cela avait été Georges, Brad ou Jude je crois que je me serais pincé mais là ce n’était pas la peine. Donc je sors le cric et tout l’attirail et là je reste un peu perplexe quant à l’emplacement de la roue. Mais bon sang, bien sur je ne l’ai jamais vu cette roue de secours et même si j’ai un grand coffre c’est quand même un peu difficile à cacher ce genre de truc.
Et il ne faut pas croire que mon coffre est rempli de binz, ce n’est pas le cas.  En fait elle était sous la voiture, accroché avec un système à la mords moi le …. screugneugneu.
Je vous passe les détails mais nous avons mis plus de temps à décrocher la roue qu’a la changer.  Oui j’ai dis nous, parce que je ne l’ai pas laissé faire tout ce Monsieur, faut pas exagérer non plus. Même que quand j’allais serrer les boulons en me mettant debout sur la clé, il m’a dit « Oh mais c’est pas avec vos 32 kg que vous allez y arriver ». Mais il me drague là ou quoi ?  Ca fait tellement longtemps que cela ne m’est pas arrivé que j’ai un doute. En fait non il me draguait pas, il voulait juste me dire que j’étais pas fichu de serrer correctement les boulons. Pfff

Bref, si vous crevez un pneu arrangez vous pour le faire a proximité d’un pompier, c’est quand même plus sympa.

 

 

Ouh la la, la semaine est passée très très vite. Ma copine
Luolan est venu nous rendre visite et avec tout ce que l’on a fait, je n’ai pas
eu le temps de m’asseoir pour faire un post.

Nous avons commencé les vacances avec une petite visite du
port de Cassis. Un petit tour de bateau dans les calanques, un pique-nique sur
la plage et comme c’était irrésistible
pour certains un bain (Brrrrr).

Pour revenir vers Aix nous avons décidé de prendre la route
touristique qui passe sur le Cap Canaille (416m de haut, re-brrrrr) La falaise
est déjà très impressionnante vu d’en bas, mais alors la vue sur Cassis quand
est sur la falaise m’a flanqué les jetons.

 


Dans les balades, il y avait aussi l’oppidum au dessus d’Aix, qui nous a permis de faire la photo suivante de la Sainte Victoire, même si le temps était un tout petit peu couvert.

 

Evidemment nous avons également passé la semaine à manger
mais comme je n’ai pas le temps de tout vous mettre, ce sera par petits
morceaux. Nous avons recommencé la saison des barbecues mais un soir nous avons
essayé une préparation pour Curry Thai que Luolan trouve dans son Monop local.

 

Alors vous avez la photo du sachet acheté mais vous n’aurez
pas la photo du curry terminé, il a disparu a toute vitesse et j’ai oublié…
Sachez que Luolan avait acheté deux kits qui contenaient chacun les ingrédients
suivants :

Un sachet de pâte à curry massaman

Un morceau de gingembre

Des racines de coriandre

Une gousse d’ail

Une feuille de laurier

Graines de cardamome (dans les gousses)

Graines de coriandre

Bâtons de cannelle

Deux petites
échalotes

Sauce de poisson

Jus de Tamarin

Anis étoilé

Noix de cajou

Le kit est très complet et contient des choses que je n’avais
jamais vu (racines de coriandre et jus de tamarin???). Il suffit de rajouter de la
viande d’agneau, du lait de coco et de pommes de terre. Tout préparer selon les
instructions et servir avec du riz. Pour tout vous avouer l’emploi des pommes
de terre m’a un peu surpris puisque on mange le plat avec du riz, mais c’était
très bon. Les kits sont annoncés pour deux personnes mais avec deux kits nous
avons mangé à 9 personnes et encore nous n’avons mis que un sachet et ¼ de
l’autre pour la pâte à curry. Et tout le monde
a trouvé que c’était bien hot ! Bref je vous le recommande, c’était très bon.

 

Pour les photos, tout le mérite revient au Chéri de Luolan.

Il est totalement frapadingue ce mec. C’est Léonie Canot qui m’a donné ce lien. Ce gars fait le tour du monde et se fait filmer en dansant dans des lieux étonnants.

 

Son rocher en Norvège, je ne m’en approcherais pas pour tout l’or du monde. Brrrr

Si vous voulez en savoir pluis sur Matt ou savoir où il se trouve en ce moment c’est ici.

Une soupe Chinoisisante qu’est que c’est. Je n’en sais rien mais  je ne saurais pas vous dire si cette soupe est chinoise ou vietnamienne. Donc je l’ai appelé soupe Chinoisisante 🙂

Ici elle a bien plu a ma petite famille réduite à 4 personnes. C’est Gini qui nous a fait cette soupe lors de notre escapade Normande et j’ai voulu essayer de la refaire avec les épices et condiments que j’utilise d’habitude.

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 2 escalopes de poulet
  • quelques cébettes
  • une gousse d’ail
  •  1,5cm de gingembre frais
  • 2 cuillères à soupe de sauce soja
  • ½ cuillères à café de Oyster sauce
  • une petite pincée de piment
  • ½ cuillère à café de cinq-épices
  • 1,5 l d’eau
  • 2 bouillons cubes de soupe Pho ou ce que vous avez
  • du vermicelle de soja (j’en ai utilisé environ 100gr)
  • 2 cuillères à soupe de soja
  • 150gr de crevettes décortiquées
  • 1 carotte

Faire bouillir de l’eau pour les vermicelles de soja. Les mettre dedans. Arrêter le feu et laisser gonfler quelques minutes. Egoutter puis rincer à l’eau froide. Réserver.

Mixer les cébettes, ail gingembre finement. Réserver. Couper les escalopes de poulet et les passer au mixeur aussi. Ajouter le poulet haché au mélange ail-cébettes-gingembre. Bien mélanger. Ajouter le soja, les épices et la sauce d’huîtres. Préparer des petites boulettes (de la taille d’une bouchée) avec le mélange. Réserver.

Soupe Chinoisisante

 

Éplucher une carotte, puis toujours avec l’économe faire des « spaghetti » de carotte.

Soupe Chinoisisante

Faire bouillir 1,5l d’eau avec les bouillons cubes. Ajouter d’abord les boulettes de poulet, laisser cuire environ 5mn, puis ajouter les carottes puis les vermicelles et ensuite la sauce soja.

Soupe Chinoisisante

Remarques : Gini avait mis de la ciboulette dans le mélange des boulettes que j’ai remplacé par des cébettes. Le bouillon Pho était un essai, je l’ai trouvé dans une épicerie asiatique. Celui-ci était, je pense vu le dessin sur le paquet aromatisé au poulet, par contre le deuxième paquet reste un mystère. En fait sur le paquet de Pho il était recommandé 1 cube par ½ litre d’eau mais j’ai voulu tester avec un de moins et c’était très bien.

Pour les  vermicelles, j’ai trouvé toujours au même endroit un paquet de « nids » de vermicelle ce qui les rends plus pratiques à gérer. J’en ai mis huit pour 4 personnes cela fait à peu prés 100gr et surtout je n’ai pas besoin d’essayer de couper les vermicelles. Si vous avez déjà essayé vous savez de quoi je parle.  J’ai mis très peu de cinq-épices, les enfants commencent à râler dés qu’ils le sentent….

Pour répondre à 4Largo et à H.Carton, c’était très bien la Normandie. Trois petits jours pour voir les copains d’avant. Une super soirée pour les réunir tous (ou presque) organisé par une amie.  Un café par ici, un barbecue par là. Bref un week end qui passe très vite.

Une petite balade dans Rouen, pour voir si les boutiques avaient changés. J’ai un scoop, cela n’a pas changé, et mon compte en banque s’est un chouïa allégé. Ce qui n’a pas changé non plus c’est le binz pour circuler en voiture dans Rouen, à croire qu’ils veulent que les automobilistes marchent ;). Le Gros Horloge est magnifique même si ma photo ne lui rend pas justice.


Les quais de Seine sont en cours d’aménagement mais je trouve la promenade trés réussi. Les vieux hangards ont été retapés pour accueillir une salle de spectacle et des cafés-restaurant. Les promeneurs sont nombreux à pied, en vélo ou en rollers (attention à ne pas tomber dans la Seine, il n’y a rien pour vous en empecher).


Le sixième pont n’est pas terminé non plus mais il est impressionnant.


La cerise sur le gateau fut la présence du Belem. Il est magnifique ce bateau.


Et si vous n’avez rien à faire en Juillet 2008 allez voir l’Armada qui recommence, c’est un spectacle inoubliable.

Finalement pas trop de nostalgie à revoir notre ancienne maison avec les travaux qui ont été fait, mais un petit serrement au coeur pour les plantes et les arbres arrachés….

 

Allez un petit cékoidonc tout vert ou presque.

 

 


Vous arrivez
à deviner ! Non, alors  j’agrandis un peu :

 

 

Toujours pas? Allez encore un peu :

Bon là vous voyez tout.  C’est facile….

 

Pour Luolan qui se demandait de quoi je causais quand je parlais de la vague d’Hokkusai (ou Hokusai) que mon Bob veut peindre sur le mur.

Et si vous pensez qu’il est fou, sachez que je suis d’accord.

 

Bon, il faut quand même bien dire qu’ils sont gentils à La Poste. D’ailleurs cela fait longtemps que j’héberge nos adresses mail chez eux. Mais pour des raisons diverses et variées, dés que quelqu’un veut m’envoyer un message ainsi qu’au reste de la terre entière La Poste décide que c’est du Spam.
Curieusement le message de Dorian indiquant des copieurs de blogs et tous les messages qui ont suivi de la blogosphère entière sont bien arrivés chez moi. D’ailleurs, a ce propos on voit bien que si tout le monde se mobilise, ça marche, les copieurs ont disparu. Bravo encore à Dorian et Sahten d’avoir mis la machine en marche!

Par contre quand une certaine rencontre entre bloggeurs Aixois commence à prendre forme, je loupe la moitié des messages.

Donc je change de crémerie, pour m’écrire il va falloir utiliser celle ci : annikapanika(at)gmail.com.

 

Comme mon Ptit’Bob vient d’avoir ses dix ans, il veut amener
un goûter à ses copains de classe. Sa Maîtresse a dit oui (merci Claude). Moi j’’ai
cru bien faire en faisant des petits muffins dans des moules en papier, pour simplifier la vie de tout le monde. Du coup, pas de bougies mais pas de
parts à couper. Alors j’ai fait une montagne de petits muffins choco-banane
(toujours la même recette de Pascale Weeks). En fait une montagne ce n’est pas
du tout une bonne idée, cela prend un temps fou. J’espère qu’ils vont aimer.

Photo d’une demi montagne : plus haut aurait été périlleux.


Dans la série, on se débrouille sans appareil en plus dans la maison, cela faisait longtemps que je voulais essayer de faire des yaourts maison.

Bob m’a dit dans des termes très très clairs qu’il n’était pas envisageable qu’une yaourtière passe la porte de cette maison. Et pourtant c’est drôlement économique (en général c’est un argument qui marche) mais comme d’hab si c’est pour faire quelque chose que l’on trouve tout prêt et bon dans un commerce à proximité il n’est pas question d’essayer d’en faire soi-même. Franchement perdre du temps à faire ça c’est idiot. Venant de quelqu’un qui prévoit de peindre la vague d’Hokkusai sur le mur du fond du salon (environ 2.5m *3m) alors qu’on pourrait acheter un poster, je le trouve gonflé.

Bon, mais comme j’aime bien avoir le dernier mot, j’ai voulu essayer de faire des yaourts toute seule. Sans yaourtière il y a la solution cocotte minute. Zut de flûte, encore un truc que je n’ai pas. Et puis il y a la solution four. Ça j’en ai un. Sur le web on trouve pleins d’explications, les deux blogs que j’ai lus et relus pour m’en imprégner et inspirer sont Les culino-tests et les yaourts de Samia. Je ne vais pas vous cacher que mon premier essai ne fût pas concluant et les sarcasmes de mon chéri à la hauteur de son prétendu triomphe. Ils étaient bons mais très liquide. Donc re-belote hier et ta-ta voilà :

Super bons, très crémeux (trop d’après Bob junior qui n’aime pas le lait entier et gnia gnia gnia, c’est quand que ça finit cette période casse pieds….) et pas acide pour deux sous. Comme a dit C. une petite invitée : « ils sont aussi bons que ceux dans les magasins ».  Si c’est pas un critère ça !

 Ingrédients pour 8 yaourts ou plus

  • 1 litre de lait entier
  • 1 yaourt au lait entier
  • 1 cuillère à soupe de lait en poudre

 Préchauffer le four à 40°.

Faire bouillir le lait puis le laisser refroidir jusqu’à 40°. C’est-à-dire quand vous ne vous brûlez plus le doigt en le trempant dans le lait. Ajouter le yaourt bien battu et la cuillère de lait en poudre. Bien mélanger. Répartir dans des pots en verre. Mettre les pots au four pendant 1h30. Ensuite éteindre le four et laisser refroidir pendant 4h. Mettre les couvercles si vous en avez (moi non !) et mettez au frigo quelques heures.

 Yaourts maison

Petits conseils :

Il semblerait que le lait en poudre ne soit pas toujours nécessaire si vous utilisez du lait entier mais mon premier essai de yaourt sans n’avait pas marché et mon deuxième essai avec du lait en poudre était réussi. Donc….

Certains conseillent de ne pas mélanger le yaourt ou ensuite le mélange lait-yaourt avec des cuillères en métal, cela pourrait compromettre la prise du yaourt.

Ne laissez pas bouillir le lait trop longtemps (comme moi environ 15mn) vous aurez moins de yaourts au final.

 Et « last but not least » il y a  pleins de déclinaisons chez Samia, elles ne sont peut-être pas toutes possibles sans yaourtière mais cela vaut la peine de s’y  intéresser.

Mes deux grands sont dans un collège de Aix où les profs organisent régulièrement des sorties. Des sorties sur une journée ou des voyages plus longs.

Pour le coup je suis franchement admirative parce que, sans parler de l’organisation du voyage et de gérer 30 à 40 ados sur plusieurs jours,
il y a aussi une sacrée responsabilité. Donc ma Poulette devait partir hier pour Rome pour une semaine, départ en car (gloups) en voyage de nuit. Déjà elle me fait venir au collège avec une heure d’avance pour causer avec les copines (elle ne m’avait pas dit que c’était pour causer, elle m’avait dit que c’était l’heure du rendez-vous) et quand le car arrive il n’y a qu’un chauffeur de prévu. Bon je vous passe les détails législatifs sur le nombre d’heures qu’un chauffeur peut conduire et sur ses heures de repos mais sachez qu’avec un chauffeur ils n’arrivait pas à Rome le lendemain matin. Et de toute façon pour des raisons de sécurité il était hors de question de les laisser partir, et en plus ce n’était pas prévu comme ça. La société de car n’ayant pas d’autre chauffeur, nous n’avons pas laissé partir les enfants. Youpi nous sommes resté 3 heures à nous peler et nous sommes rentrés avec nos enfants. Triple youpi.

Donc la recette d’aujourd’hui a été faite il y a quelques jours déjà mais j’étais bien contente de trouver les restes hier soir en rentrant à 8h.

 

Encore une recette tirée d’un vieux Cuisine et Vins de France. Cela donne un moelleux incomparable au rôti. En plus le croustillant était parfait si ce n’est un tout petit peu trop salé. J’ai utilisé le lait de cuisson du rôti pour faire un gratin de pommes de terre alors que la recette
préconisait de faire une sauce avec des œufs et du porto. J’ai divisé la recette en plusieurs étapes parce que je les ai faites à divers moments de la journée pour que tout soit sur la table en même temps le soir avec un minimum de boulot au dernier moment.

 

Ingrédients :

  •  Un rôti de porc
  • 1 litre de lait (ou plus pour couvrir le rôti)
  • 3 gousses d’ail
  • thym et romarin
  • 1 cuillère à café de coriandre en poudre
  • 1 cuillère à café de cumin en poudre
  • 1 cuillère à café de graines de fenouil
  • 1 cuillère à café de poivre concassé
  • 2 cuillères à soupe de gros sel (réduire la quantité un peu à mon avis)
  • sel fin et poivre du moulin

 

Gratin de pommes de terre

  •  1 kg de pommes de terre
  • sel et poivre
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche
  • 1 gousse d’ail

 

Étape 1 :

Mettre le rôti dans une cocotte avec les gousses d’ails pelés, dégermées et écrasées au couteau et le thym et le romarin. Couvrez de lait, salez et poivrez légèrement. Faire chauffer, quand le lait bout, régler le feu pour que le lait frémisse. Laisser cuire pendant une heure et demie.

Étape 2 :

 

Sortir le rôti de la cocotte. Mettre dans un récipient le sel et les épices. Roulez le rôti dedans et le mettre dans un plat qui va au four avec deux louches du mélange de lait dans lequel il avait cuit précédemment.

Étape 3 :

Préchauffer le four à 210°

Peler et trancher le plus finement possible les pommes de terre. Mettre une couche dans un plat à gratin huilé. Saler poivrer et mettre
un peu d’ail écrasé. Verser une louche de lait et ajouter quelques lichettes de crème fraîche. Continuer de mettre des couches successives de pommes de terre, de sel et de poivre, de crème et de lait. Le lait ne effleurait la dernière couche de pommes de terre. Mettre au four pour une heure.

Étape 4 :

Mettre le rôti au four pour ¾ d’heure a coté du gratin.

 

 

Finalement, elle part ce soir avec ses copines, ses bonbons et deux chauffeurs. Le voyage est réduit d’une journée  mais elle revient à temps pour repartir.

 

Vous avez des enfants ? Ils ont un portable ? Avez-vous constaté avec bonheur que votre ligne fixe n’était pas parasité par une bande de vautours : « Ah mais c’est important Maman, c’est pour faire mes  devoirs, il faut absolument que je parle à Sue Ellen ou Raoul ou sais pas qui ! »

Mes mouflets fonctionnent beaucoup avec les Sms (ça coûte moins cher forcément) et Bobette a un BB qui pleure pour annoncer le SMS. Et là je m’insurge si je voulais entendre des BB à 6h30 le matin j’en aurais fait en plus. Mais là non, je ne veux plus. Non, non et non !!!! Elle va m’expliquer que c’est son opérateur qui lui veut du bien en lui proposant une promo mais je ne veux pas savoir.

 

Tout ça pour dire que quand on me parle d’une sonnerie inaudible, je dresse l’oreille! Vous avez déjà entendu parler d’une sonnerie de portable inaudible ? Avez-vous déjà entendu une sonnerie de portable inaudible ? Oui je sais c’est une question idiote ! Si elle est inaudible, comment l’entendre ?

Ben justement, il semblerait qu’il existe une sonnerie de portable qui ne puisse être entendu que par des oreilles de Tjeuns. Nous les vieux (je ne parle que de Bob et de moi, pour vous je sais pas) nous ne l’entendons pas ! Rigolo non !


 

Bob junior nous a fait essayer cela hier soir. Je n’entends rien mais alors rien de rien, de nada, de que couic ! Alors que Bob junior dit l’entendre très bien. Franchement je me sens un chouia agacé !

Surtout quand vous faites une recherche sur Google avec « sonnerie inaudible » vous trouvez des articles, mais il faut faire « sonnerie antiviok » pour trouver le «son». Ca me défrise !


 

ci-dessous une explication tiré de blog-france2

Mais pourquoi la majorité des adultes de plus de 25 ans ne l’entendent pas ?

Pour mieux comprendre ce phénomène, il faut rappeler que l’on considère que le spectre de l’audition humaine s’étend de 20 à 20000hz ( rappel 1khz=1000hz , la fréquence d’un son se mesure en Hertz abr Hz ).

Les ultrasons sont situés au delà de 20000 Hz, et donc inaudibles pour l’oreille humaine ( à la différence d’ailleurs de certains animaux comme les chiens qui ont un seuil à 35khz ou encore les dauphins peuvent capter les sons jusqu’à 100khz ).

 


Bien qu’il existe des variations sur les fréquences audibles d’une personne à l’autre, il reste une constante : notre audition baisse avec l’age, notre champ auditif se restreint pour les basses fréquences ( les sons graves) et surtout les hautes fréquences ( les sons aigus )…ce qui explique pourquoi  cette sonnerie mobile qui émet sur une fréquence d’environ 17khz reste audible chez lez jeunes de -25 ans et devient inaudible pour un adulte entre 25 et 30 ans environ

 

(source : cap campus)

D’où vient cette étrange technologie ? Tout simplement d’une société de sécurité danoise, qui a développé l’an dernier un système visant à éloigner les jeunes délinquants des abords des magasins. Pour ne pas faire fuir la clientèle adulte, l’entreprise a ainsi mis au point un boîtier nommé Mosquito, émettant des ultrasons de 17 kiloHertz. L’oreille adulte se détériorant avec l’âge, seuls les moins de 25 ans sont capables de percevoir ces sons.

 

 

Pour entendre cet espèce de sifflement c’est ici (edit : lien cassé), cela étant dit là je l’entend (suis peut être pas si viok que ça finalement!) mais pas sur le portable de mon fils.

Quand je pense aux enseignants qui doivent maintenant faire face à des portables qui sonnent sans qu’ils puissent les entendre. Gros soupir.

Et vous vous l’entendez?

Régulièrement je fais des trucs raté, vous je ne vous en parle pas et la famille elle les mange quand même (mère indigne que je suis). De toute façon c’est comme ça. Là je vais vous parler d’un ratage qui a plutôt bien tourné.  Depuis le temps que je voulais essayer de faire un Dal de lentilles, j’avais enfin une recette (Marie Laure Tombini, Bôllyfood) et les lentilles corail.

 

Tout avait bien commencé, d’abord la recette : simple, les odeurs qui s’élevaient : alléchantes (je sais que je me répète mais c’est une des parties que je préfère quand je fais la cuisine, les odeurs des épices), je respecte le temps de cuisson et puis zut, le goût du Dal est sympa mais pas la texture. Les lentilles ont séchés et ce n’est pas terrible, du tout. J’ai loupé quelque chose. En plus je savais que les lentilles ne garderaient pas leur magnifique couleur d’origine mais là c’est vraiment décevant.

 



(Le fond c’est juste pour Mamina : je pensait que cela irait bien avec ses crème de riz au sirop de rose et aux pistaches!)

Et voilà le « Dal » :


 

Même sur la photo on voit que c’est sec!

Je rumine dans mon coin (c’est-à-dire en surfant sur les blogs) et je tombe sur quelqu’un qui fait un Dal aux lentilles avec du lait de coco (flûte j’ai encore oublié qui c’est). Alors ni une, ni deux, je fais chauffer doucement un peu lait de coco avec un peu d’épices, je remets ma mixture et je fais chauffer doucement quelques minutes en remuant. Youpi, mon truc un peu sec devient une purée onctueuse.

 

Ingrédients :

  • ½ cuillères à café de gingembre frais râpé
  • ½ cuillères à café de coriandre en poudre
  • ½ cuillères à café de cumin en poudre
  • une pincée de piment

  • 200gr de lentilles corail
  • 1 cuillère à soupe d’huile neutre (pas d’olive)
  • sel

Faire revenir les épices dans l’huile pendant une minute. Ajouter les lentilles corail et versez 40 cl d’eau (= 4 dl = 2 tasses pour Léonie). Couvrir et laisser cuire 20mn. Assaisonnez.

 

Deuxième partie de la recette.

  • 165 ml de lait de coco (c’est la contenance des boites que j’utilise)
  • une petite pincée des épices ci-dessus

 

Faire chauffer le lait doucement avec les épices, ajouter les lentilles. Mélanger le temps que le lait soit absorbé. Environ 2 ou 3 minutes.


 

 

Et voilà on arrive à une purée de lentilles, pour la couleur, rien n’a changé mais c’est plus onctueux. Je re-essayerais la recette de Marie Laure. Si quelqu’un a des idées sur pourquoi c’est partie dans les choux je suis preneuse.

 

 

PS j’ai oublié de préciser que Marie Laure Tombini utilise dans ses recettes du ghee, c’est-à-dire du beurre clarifié et que je remplace par de l’huile.


L’autre jour je vous ai parlé de mon inquiétude quant au suréquipement cuisinesque mais un des aspects que je n’avais pas abordé est le suréquipement en livres et magazines de cuisine en tout genre.

Bon, on pourrait partir du postulat que l’on n’a jamais assez de livres. On pourrait aussi dire (comme le fait mon Bob) que la limite d’acquisition de nouveaux livres est atteinte quand les bibliothèques sont pleines. Ce à quoi on pourrait rétorquer que ça sert à quoi que Ikea se décarcasse pour faire des bibliothèques pas (trop) chères.


Bref vous voyez je me fait les questions et les réponses. Donc depuis que je fréquente la blogosphère, je trouve pleins d’idées sur le web pour des recettes mais aussi pour aller acheter des livres. Aie, mon rythme d’acquisition de livres de cuisine et de magazines va crescendo. Grâce à Dorian j’ai découvert le magazine Saveurs, j’ai lu le magazine de Cyril Lignac et celui de Robuchon et je suis d’accord avec Anne de Papilles et Pupilles pour les deux, en gros j’aime bien celui de Cyril Lignac et pas du tout celui de Robuchon (il n’y a rien qui me fasse envie et tout à l’air compliqué) même si mon commentaire est un peu réducteur c’est grosso modo ce que je pense, allez voir chez Anne pour une critique plus constructive.

Ensuite les livres, mes derniers achats consistent chronologiquement en  : Bôllyfood de Marie Laure Tombini du blog Autres délices, Agar-Agar de Claire Chaputot du blog Clea Cuisine et Maroccô toujours de Marie Laure Tombini. J’adore les trois.

J’ai toujours aimé la cuisine Indienne et là je vais pouvoir essayer de nouvelles choses. La cuisine Bio et légère par contre, ne rentre pas souvent chez moi (mais j’ai le droit de changer d’avis !). Mais le livre de Cléa c’est plus que ça et si on veut remplacer certains ingrédients bio par d’autres plus courant rien ne vous en empêche. Elle donne des grandes lignes et
des explications sur l’Agar-agar. Personnellement je ne suis pas du tout une fan de la gélatine alimentaire et là elle nous propose une variante avec pleins de recettes alléchantes à la clé.
Et ensuite le dernier Marrocco, dans la même veine que Bôllyfood, des recettes simple mais qui font très envie. Miam.

Donc aujourd’hui un Poulet Korma, un délice à faire, j’ai adoré le préparer avec ces odeurs d’épices.

Ingrédients pour 5 :

  • 4 escalopes de poulet

  • 3 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • 40 gr de amandes (je n’avais pas de noix de cajou)
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • 1 cuillère à café de gingembre frais
  • 3 gousses de cardamome
  • 1 bâton de cannelle
  • 125 gr de yaourt à la grecque
  • 10 cl de crème fraîche
  • 2 cuillères à soupe de huile neutre (pas d’olive)

Mélanger dans un mixer deux oignons avec l’ail, les amandes, le curcuma et le gingembre avec un peu d’eau (environ 3 cuillères à soupe). Couper le poulet en morceaux, verser le mélange d’épices sur le poulet et mélanger pour que tous les morceaux soient recouverts. Réserver une heure au frigo.

Pelez et émincer le dernier oignon. Mettre l’huile à chauffer dans une sauteuse et faire revenir les oignons avec le bâtonnet de cannelle et le contenu des gousses de cardamome. Ajouter le poulet et faites le dorer. Après 5 à 10mn, ajouter le yaourt et la crème. Laisser mijoter une vingtaine de minutes. Servir avec du riz cuit avec ou sans rice-cooker.



Le seul problème de cette recette tel que je le vois (et ce n’est pas visible sur la photo) c’est la couleur jaune pétante! Je me demande quand même si mon curcuma est tout à fait comme il faut!!!!

PS1 à propos de Bollyfood, quelqu’un pourrait-il me recommander un film pour démarrer ma culture Bollywoodienne qui aujourd’hui est frôle le néant (je dis frôle parce que je sais au moins une chose c’est qu’il existe des film que l’on qualifie bollywoodiens).

PS 2 ma bibliothèque de cuisine est bientôt pleine !!!! Ahhhh

PS 3 Pfff j’ai dépassé la barre des 20000 visiteurs ces jours ci et je ne l’ai même pas vu, (et pourtant c’est n’est pas faute d’aller voir mes stats régulièrement). Donc merci à vous tous de venir lire mes carabistouilles diverses et variés, je m’amuse beaucoup avec ce blog et c’est grâce à vous.