Pâte et Gelée de Coings ou comment se faire payer en nature….

 

Ma première rencontre (il y a deux ans) avec un coing s’est soldée par un échec retentissant. J’étais pourtant bien parti : les recettes de Marmiton, les conseils lues sur le forum mais à l’arrivée une pâte de coings qui ne voulait pas sécher et qui a moisi. C’est énervant de mettre tant d’énergie dans quelque chose qui rate. Cela étant dit, je ne vais pas me laisser faire. Donc l’an dernier j’ai recommencé mais je me suis méfiée. J’ai essayé la recette de Anne pour faire la gelée et la pâte.

Comme elle explique très bien les recettes avec des photos à l’appui, je vous laisse admirer le déroulement des opérations chez elle. Ici vous n’aurez que mes explications quant au séchage.

Encore une fois c’est Anne qui m’a aidé, elle m’a recommandé le blog de la Popote de Véro qui fait sécher ses pâtes de fruits au four.

 

J’ai mis ma pâte dans des moules mous, dans des moules en Téflon et sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. J’ai laissé au four pendant 3heures tout en ouvrant la porte de temps en temps pour enlever l’humidité.

Ensuite j’ai laissé refroidir. J’ai coupé la pâte de la plaque en morceaux, j’ai sorti des moules (avec plus ou moins de bonheur) les pâtes et j’ai roulé tout cela dans du sucre. Un régal. Je ne vous dis que ça, un régal.

 

Cette automne, j’ai dépanné des copains avec un ordi en rade et pour me remercier ils m’ont offert un sac de coings (d’où le titre très racoleur, cela devrait faire monter mes stats, mais je crains de ne pouvoir rattraper Shalima, même en trichant honteusement comme ça).

Donc j’ai voulu essayer encore autre chose et  pour 1 kg de fruits, après le passage à la moulinette, j’ai ajouté deux cuillères à café de poudre de cardamome et une fève tonka râpé.

Cela change un tout petit peu le goût et surtout permet de faire flotter cette merveilleuse odeur de fève tonka dans la maison. Par contre je n’ai rien rajouté à la gelée, qui une merveille également au naturel.

 

Et pourquoi je vous en parle en décembre, parce que cela fait parti des petites choses que l’on grignote avec une tasse de thé en cette saison je trouve.

Donc après avoir goûté à la bouillabaisse de Fonfon, Claude m’a montré comment elle faisait la sienne !

Nous nous sommes retrouvés aux aurores, (vers 9h), Samedi dernier pour faire cette merveille. Nous avons commencé par nous reposer avant d’attaquer cette lourde tâche. Claude a pris un thé et moi un café, toute en admirant Miss Fantomette que j’avais emmené faire un petit tour. (En fait ,dans deux semaines Miss Fantomette sera une pensionnaire à temps complet chez Claude, elle n’est pas complètement sevrée encore mais pour une matinée je me suis dit que cela ne devait pas poser de problème. Forcément tout le monde a craqué pour cette petite boule de poil.)



Revenons à notre recette, elle a été faite pour une dizaine de personnes, les quantités sont à ajuster. Quelque fois nous avons fait au pif, si on peut parler de pif, en fait c’est une question de feeling ! Quant au timing, nous avons fait la soupe le matin sans trop nous presser et en bavassant donc cela nous a pris presque 3h. Ensuite dans l’après midi Claude a fait de l’ailloli. Et le soir juste avant de se mettre à table on a fait cuire les poissons et fait la rouille.

1ère étape :

Les poissons avaient été commandés la semaine précédente chez le poissonnier du coin, il a suffit de lui dire que l’on voulait faire une bouillabaisse pour 10 et voilà ce que l’on obtient :


Des poissons de roche pour la soupe (environ 1,5kg), et du congre fermé (avec pleins d’arêtes) environ 800gr.

Alors parmi ces poissons il y a des rascasses (attention aux doigts) des vives (re-attention aux doigts), des petites dorades, soles et pleins d’autres poissons dont je ne connais pas les noms ! On rajoute pour la soupe des morceaux de congre dits fermés. On nettoie tout les poissons et je me répète : attention aux doigts, ils piquent !



Les plus gros sont vidés, puis on coupe tout en petits morceaux.


Pendant ce temps on fait chauffer environ 3 cuillères à soupe d’huile d’olive (bien sur). On hache deux oignons très finement (Claude a un appareil qui les hache tellement finement que l’on dirait de la purée, mais on n’est pas obligé). Faire revenir les oignons dans l’huile chaude. Baisser le feu pour qu’ils ne brûlent pas, et laisser cuire quelques minutes. Nous avons ajouté deux boites de tomates pelées (2x400gr). Faire revenir 5mn puis ajouter les poissons.


Ajouter du sel et du poivre et couvrir de beaucoup d’eau. (Alors forcément, beaucoup d’eau cela ne veut rien dire. En fait on a recouvert les poissons et puis on a rajouté de l’eau, cela étant dit ce n’est pas très grave si vous n’en mettez pas assez puisque on va encore ajouter de l’eau plus tard dans la recette).

Ajouter des feuilles de laurier (4), une petite poignée de fenouil séché, 2 pincées d’herbes de Provence, 6 gousses d’ail en chemise.
Laisser cuire pendant 35mn à 45m.


Pendant que la soupe cuit on lave les autres poissons pour les mettre de coté au frais jusqu’au soir :

Les Rascasses  (1,5kg) et les St Pierre. (1,5kg)

La Lotte (1 kg) et les ?????

Les rougets Grondins (Gelinette) (1,2 kg.), le congre ouvert les vives (environ 1 kg) et une autre bestiole dont on cherche le nom alors si vous le savez je  veux bien que vous me le disiez, le voici sous un autre angle :

et encore un autre :


Quand la soupe est prête on retire les herbes et avec un mixer plongeant on mixe grossièrement la soupe. Pourquoi grossièrement me dirais vous, parce que nous allons la passer dans un moulin à légumes et c’est pour nous faciliter le
travail.

Ce qui est étonnant c’est le changement de couleur de la soupe….



Quand la soupe est mixée on la fait passer à travers le moulin à légumes. Je ne vous cache pas que jusque ici la bouillabaisse c’était de la rigolade.
Maintenant
il faut bosser. Ahhhhh



Je vous passe les grandes lignes sur comment passer la soupe à travers un moulin à légumes mais par contre toujours avec l’idée qu’il va falloir rallonger la soupe avec de l’eau, quand le moulin commençait à être trop plein de matière et qu’il fallait le vider, nous versions d’abord l’équivalent d’un verre ou deux d’eau pour encore faire passer du goût dans la soupe, puis on jetait et on recommençait.

Quand c’est terminé, nous avons la soupe presque prête. Il faut la goûter pour éventuellement l’allonger encore si elle est trop concentrée, peut être saler et poivrer. Et surtout on ajoute le safran (5x1g). Encore une fois c’est à vous d’ajuster en goûtant. Mais 5g, pour nous, c’était très bien. Voilà c’est fini pour la soupe. Elle a reposé jusqu’au soir.

Et voilà ce qui reste comme « matière :


2ème étape :

Dans la journée, Claude a préparé l’ailloli et les croûtons.

L’ailloli : pour l’ailloli, comme je n’étais pas là, je vous répète ce que m’a dit Claude : « tu fais une mayonnaise (avec de
l’huile d’olive bien sur) et tu mets une gousse d’ail pressé dedans.

3ème et dernière étape : les poissons et les pommes de terre

Le soir environ 30mn avant de se mettre à table. On commence par mettre les pommes de terre dans la soupe (environ deux grosses pommes de terre par personne). Elles ont été épluchées, et coupés en tranches de 1 cm à 1,5cm.


Ensuite après environ 15 mn il faut faire cuire les poissons. Alors quand je dis 15mn, c’est bien là que réside la difficulté. Il va falloir faire cuire les poissons, ceux qui cuisent le plus longtemps en premier et on rajoute les autres au fur et à
mesure. Pas très scientifique comme explication, je sais Mais il faut vérifier la cuisson régulièrement.

Quand les poissons sont cuits, on les retire de la soupe et on les met dans un four tiède pour qu’ils se gardent au chaud.


Pour la rouille :
on reprend les bols d’ailloli préparés précédemment, on ajoute dedans un morceau de pomme de terre cuit que l’on met en purée, on mélange et on rajoute, doucement tout en remuant, une quelques cuillères à soupe de soupe justement (elle avait été mise de coté un peu plus tôt pour qu’elle ne soit pas chaude).
Enfin on met des filaments de safran.



Pour ceux qui remarqueront que la rouille n’est pas rouge, en effet c’est le cas et ce n’est pas une obligation. Certains ajoutent de la harissa dans la rouille et cela peut donner une couleur rouge!

En entrée, on sert la soupe dans des assiettes creuse ou les convives ont mis des croûtons de pain tartinés de rouille. On peut bien sur en mettre plus que moi sur cette photo….


Puis on a le choix, on peut manger le poisson avec les pommes de terre dans une assiette normale ou alors dans une assiette creuse noyé dans de la soupe. Chacun fait comme il veut. Donc Claude nous a servi une portion de chaque poisson, des pommes de terre et on s’est régalées.

Et d’ailleurs c’est pour ça qu’il n’y a pas de photos après les croûtons, j’étais en train de me régaler et j’ai complètement oubliée…..

Merci, merci et encore merci Claude.

En fait ma fille m’a demandé de la moussaka, mais ne voulant choquer aucun puriste je préfère appeler cela des lasagnes d’aubergines ou si vous voulez un gratin d’aubergines. Alors j’en ai fait plusieurs versions et ici je vous donne les quantités pour celle d’hier mais c’est parce que j’ai eu de la chance de trouver de la viande d’agneau hachée. Mais c’est également très bon avec seulement de la viande hachée de bœuf ou un mélange bœuf-porc.  De plus, aujourd’hui j’ai ajouté 300gr de courgettes râpées dans la sauce, tout simplement parce que j’en avais sous la main et j’ai bien en mettre un peu partout.

(Et surtout j’ai un loustic en plus à la maison et il ne veut jamais manger des courgettes, comme ça je vais le berner, niark, niark….).

Ingrédients

  • un oignon moyen
  • une gousses d’ail
  • 400gr de viande haché de bœuf
  • 300 gr de viande haché d’agneau
  • 500gr Tomates fraîches
  • 300gr de courgettes
  • 500gr de coulis de tomates
  • sel et poivre
  • Huile d’olive
  • une grosse aubergine
  • Une petite sauce béchamel
  • Du fromage râpé à votre convenance

Faire revenir un oignon coupé en petits morceaux avec l’ail dans de l’huile d’olive, baisser le feu et faire dorer. Ajouter les viandes et faire cuire quelques instants. Ajouter les tomates coupés en morceaux, les courgettes râpés et le coulis de tomates. Saler, poivrer et éventuellement quelques herbes, j’avais du romarin. Laisser blobloter (copyright Dorian?)
environ ½ heure.

Pendant ce temps faire chauffer le four env. 200°. Laver l’aubergine et couper en très fines tranches. Avec un pinceau, étaler un peu d’huile d’olive sur les tranches et les mettre au four 10mn.

Eventuellement les tourner au bout de 5mn.

Voici venu le temps de faire une béchamel, alors pour tout vous avouer je n’ai aucune idée des quantités, je fais chaque fois totalement
au pif. Si j’en veux beaucoup (???) je mets un gros morceaux de beurre à chauffer et si au contraire j’en veut une petite quantité, je mets un petit morceaux de beurre. Logique mais pas pratique pour vous donner des quantités. Quand le beurre est
fondu je rajoute une cuillère à soupe de farine, et si cela ne suffit pas, j’en rajoute suffisamment pour obtenir une boule beurre-farine dans ma casserole. Puis je prends mon super fouet anti-grumeaux et je rajoute du lait (combien????) petit à petit pour obtenir une sauce que je sale, poivre et un peu de noix de muscade au passage.

Ensuite, dans un plat à gratin huilé, j’ai posé au fond des tranches d’aubergines, une rasade de sauce à la viande, une rasade de béchamel, des tranches d’aubergines etc… Je termine par une couche de béchamel et je mets du fromage râpé partout (ou presque, dans un coin il n’y en a pas pour Ptit’Bob, grrrr)

Au four le temps que :

  1. les retardataires arrivent à la maison
  2. que les loustics prenne le bain
  3. que loustiquette parte faire de l’escalade en triple vitesse puisque on a  oublié l’heure
  4. Bref entre ½ heures et ¾ d’heures.

Alors un grand classique que je fais depuis des années, j’ai recopié la recette dans mon cahier et je n’ai aucune idée d’où je l’ai tiré.
Par contre j’utilise la recette de la pâte brisée miracle déjà utilisé pour la tarte à la rhubarbe.


Ingrédients

Une pâte brisée, cuit à blanc

La crème :


  • 4 jaunes d’œufs
  • 4 cuillères à soupe de maïzena
  • 1,5 dl d’eau

  • 2 dl de sucre

  • Le zeste râpé de 2 citrons
  • 2 à 3 cuillères à soupe de jus de citron
  • 2 lichettes de beurre


La meringue :

  • 4 blancs d’œufs
  • 1 dl de sucre

  • 2 cuillères à café de jus de citron


Faire cuire la pâte à blanc dans un four à 275° pendant 10mn avec des billes de céramique par exemple.

Mélanger au bain-marie, la maïzena, l’eau, les jaunes d’œufs et le sucre pour épaissir. Rajouter les zestes de citron, le jus et le beurre. Mélanger et laisser refroidir.

Etaler le crème sur la pâte.

Monter les blancs en neige en ajoutant le sucre, puis le citron. Etaler les blancs sur la crème.

Mettre au four à 175° pendant 8 à 10mn.


J’adore le riz au lait et quand Hélène de Mon blog de fille
nous propose un riz au lait des Maharadja (dans la catégorie recette
anti-régime 😉 ), j’essaie aussi sec. C’est un régal. Je vous mets les
ingrédients mais comme c’est pompé chez Hélène vous faites comme vous voulez. J’ai
juste remplacé les gousses de cardamome par de la cardamome en poudre, un peu
moins de safran je n’ai pas mis d’amandes la deuxième fois (finalement en écrivant je m’aperçois que j’ai changé quelques trucs ….).

 

Ingrédients :

  • 100 gr de riz
  • 600 ml de lait
  • 4 cuillères à soupe de sucre (cassonade dans mon cas)
  • 4 gousses de cardamome verte ou ½ cuillère à café en poudre
  • 1 cuillère à soupe d’amandes éffilées
  • 1 cuillère à soupe de pistaches non-salés
  • 1 dose de safran (j’en ai mis une demi dose)

     

Mettre le lait à bouillir avec la cardamome, le safran et le
riz. Porter à ébullition puis baisser le feu pour cuire à petits bouillons
jusqu’à ce que le riz soit cuit.

 

Ajouter les amandes, et les pistaches, faire cuire quelques
minutes et rajouter le sucre à la fin.

Servir tiède ou froid.

 

Sur les conseils de La Grive, j’ai essayé ce gratin de Courges dont la recette est disponible sur Marmiton. Un délice même si mes loustics n’en sont pas encore convaincus. J’ai essayé le recette tel quelle, du coup c’est parfait pour les végétariens. Mais la prochaine fois, pour essayer de persuader mes récalcitrants, je mettrais peut être des lardons, ils y sont très favorables.

 

Juste un Tian avec des pommes de terre, gouté chez une
copine il y a quelques temps et refait à ma façon. Pas de quantités précises,
c’est à ajuster selon vos besoins et vos goûts.

Ingrédients :

  • Pommes de terre épluchés et tranchés finement
  • Aubergines tranchées finement
  • Courgettes tranchées
  • Tomates tranchées

Mettre au fond du plat un filet d’huile d’olive. Mettre les pommes de terre au fond et recouvrir des autres
légumes, sachant que j’ai préféré mettre les tomates sur les dessus pour que
leur jus imbibe les autres légumes. Encore un petit filet d’huile olive, saler,
poivre et un peu d’herbes comme du thym. Passer au four ¾ d’heure à 190°.


 

En fait, j’ai préparé ce plat la veille et nous l’avons fait
réchauffer le lendemain pendant 15mn au four.

Et j’écris ce post en pensant à Mlle Maupin, qui pour pleins de raisons cherche des plats facile et avec des légumes. Bon app!

 

 

Suite à la balade à Marseille, nous n’avions plus qu’a mettre les pieds sous la table. Nos grandes poulettes (Miss Bobette et sa copine Poulette N° 1 de Luolan) nous avaient préparé le diner. Et quand je dit préparé cela veut dire que la table était mise pour 10 personnes et que tout était prêt, nous avons eu droit à entrée, plat et dessert.

 

Donc voici les differents plats, d’abord les pains du soleil :


 

puis les galettes espagnoles (rösti?) et les croquettes coquettes (au thon et aux herbes)


et enfin c’était limite indécent, le trésor au chocolat : un moelleux au chocolat recouvert de chocolat chaud.

 

 


 

Donc nous nous sommes régalés et elles ont la permission de recommencer quand elles veulent. Elles étaient quand même drôlement bien organisé, elles avaient fait la liste des courses à distance et bossé toute l’aprés-midi. Les recette ont été tirés de divers Astrapi sauf pour le gateau au chocolat qui est l’habituel de la famille.

 

PS : Si Lili passe par là : Bon anniversaire et grosses bises

 

Alors une nouvelle version de la tarte au sucre. Tout d’abord j’avais envie d’essayer la pâte à tarte aux petits suisses de Anne de Papilles et Pupilles et ensuite j’ai rajouté des noix de pécan comme lance-assiettes me l’a conseillé lors de mon dernier post.

J’ai fait la pâte avec 4 petits suisses, et il y en avait un tout petit peu trop. Je n’avais plus de cassonnade alors j’ai remplacé par de la vergeoise blonde.

Résultat : une pâte qui a absorbé l’appareil d’un coté et qui a l’air feuilleté de l’autre. Décidément il faut vraiment que je fasse cuire mes pâtes à blanc!


tarte_erable

PS depuis je me suis équipé pour faire cuire les tartes à blanc, youpi!

Pour cette recette hyper simple j’ai juste suivi les conseils de Marie Laure trouvé sur Odélices. Je vous invite à aller y jeter un coup d’oeil si vous voulez faire cette confiture, non seulement coloré mais trés gouteuse.
Cela étant dit, je voulais en faire depuis un certain temps et j’attendais naivement que le prix des figues baisse. Eh bien, je peux vous dire que c’est raté. Elles sont chères et même trés chères, entre 4€50 et 6€ le kilo, quand c’est pas 7€ sur le marché à Aix le Samedi. Si quelqu’un a un tuyau pour que j’en trouve des moins chers… ou alors un figuier cela m’arrangerait. J’essayerais bien de faire un chutney maintenant. (Dans le cas de cette recette, je l’ai faite avec 500gr de fruits, et j’ai deux pots).

 

Prenez des champignons de paris, ensuite des lardons fumés,
un oignon coupé en petits morceaux. Faites revenir le tout dans un petit peu
d’huile d’olive
. Couper 3 tomates en tout petits morceaux (en essayant de ne
pas y laisser un doigt) et les rajouter. Saler et poivrer. Touiller régulièrement, laisser cuire une dizaine de minutes, rajouter un tout petit peu d’eau si nécessaire. Servir avec
des tagliatelles aux épinards.

 

 

 

PS : Ptit Bob a insisté pour que je vous dise bien que c’est son inspiration et sa cuisine. Donc c’est dit!

 

Nettoyer et couper en morceaux 500gr de champignons de
Paris
. Les faire sauter dans une lichette d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils
aient pris de
la couleur. Réserver. 

                                Pendant ce temps éplucher un oignon et le couper petits
morceaux, faire dorer à feu moyen dans une micro-lichette d’huile.

                Ajouter
700g de viande de veau (du style blanquette) et     laisser dorer quelques minutes.

    Faire
chauffer
400ml d’eau et y mettre deux cuillères à soupe de fond de veau. Remettre
les
champignons avec la viande , et ajouter  l’eau.

        Saler, poivrer et couvrir
environ 20mn à feu moyen!

                 Servir avec des haricots verts et surtout n’ayez pas
honte de montrer ce que vous mangez, hein Bob Junior!


 

Je n’ose pas mettre ça dans la catégorie cuisine, puisque ce
n’est pas de la cuisine à proprement parler même si c’est bien de la nourriture
dont il s’agit!

Maintenant que la rentrée est passée, j’ai régulièrement l’occasion
de déjeuner seule. Donc j’en profite pour manger des trucs que j’aime et qui ne
plaisent qu’a moitié aux autres membres de la famille (encore que…).
Quelquefois des trucs qui ne demandent pas de préparation, du genre les soupes
chinoises ou japonaises aux nouilles et aromatisé aux crevettes (avec la
minuscule crevette alibi) ou autre chose. Quelque fois une assiette de crudités
(voir photo) avec des sardines en boite, (j’adore mais je me sens un peu seul)
ou du haddock juste poché au lait. Quand j’ai du poulet froid, je le mange avec
du cottage cheese (merci carouf seul fournisseur dans le coin!) et des légumes
crus. Cela n’a rien d’extraordinaire, c’est souvent de la flemmardise de haut vol
ou alors limite inavouable mais je me régale.

Et vous quand il vous arrive de déjeuner seul(e), vous
mangez quoi?

Depuis quelques temps les enfants me réclamant de plus en
plus souvent des pancakes, j’ai trouvé une recette sur Internet (il y a trés longtemps sur un blog, la recette était intitulé les Pancakes du Dimanche matin, mais je ne me souviens plus où, désolée), je leur ai mis
en main et basta débrouillez vous. Sauf que maintenant mon souci c’est que je
n’ai plus aucun contrôle sur
la situation. Les œufs, le lait et la farine
disparaissent de mes placards à une vitesse étourdissante, même les voisins ont
été mis à contribution pendant mon absence. Je voudrais quand même préciser que
Mère Indigne jusqu’au bout, non seulement ils font leur mixture, et les crêpes
mais évidemment ils sont sensés tout nettoyer derrière. Il est clair que c’est
cette dernière étape qui est la moins bien comprise mais ils s’améliorent tous
les jours mes petits chéris.

Donc voici la recette que suivent mes trois loustics de manière quotidienne (ou
presque)
. Avec la rentrée cela devrait
se calmer. Ouf.

Ingrédients pour une dose (ils doublent à chaque fois pour
qu’il en reste pour le petit dej)

  • 2 œufs
  • 3dl de lait
  • 200gr de farine
  • Une pincée de levure

 

Mélanger les œufs et le lait, puis rajouter la farine et la
levure.

Laisser reposer 20mn (mais une nuit cela le fait très bien
aussi)

Faire chauffer une poêle avec un peu de beurre au fons,

Mettre une louche dans la poêle et retourner la pancake
quand des bulles apparaissent.

 

Pour les manger, il y a plusieurs écoles, Bob junior met souvent une
couche épaisse de Nu*te*a mais sa spécialité c’est une pile de trois pancakes
avec du beurre de cacahuète entre chacune, une lichette de beurre au dessus et
recouvert de sirop d’érable. (Je voudrais juste préciser que je ne reste pas
dans la cuisine quand il mange ça et aussi que mon fils est toujours dans la
catégorie super maigrichon donc je le laisse tranquille)
. Miss
Bobette les mangent avec de la confiture de Framboises ou du sirop d’érable et idem pour
Ptit’Bob. Par contre je ne vous mets pas les photos c’est trop horrible.

PS : Bob junior et Miss Bobette protestent et voudraient signaler
que Ptit Bob il ne fait rien que les manger (et ranger un tout petit peu  dit la mère)

Encore une petit commentaire pour faire les pancakes, ils utilisent
une petite poele avec 4 emplacement dessus, c’est super pratique, surtout à
l’époque ou c’était moi qui leur faisais. Comme ça ils en avaient chacun une et
moi je mangeais la dernière pour ne pas faire de jaloux.

Et je ne peux même pas dire que ce sont eux qui ont ratés les photos. C’est moi et moi seule!

 

Depuis quelques temps je tombe sur de grands saumons chez mon fournisseur local. N’ayant pas de poissonnière pour faire cuire les bêtes de grande taille, j’ai demandé au poissonnier de me le préparer en filets.

 

La fabrication d’une énorme papillote est nécessaire avec deux grands rectangles. Je pose un filet (bien essuyé avec les arrêtes en moins) dessus, avec pleins de bricoles genre des tomates coupés en tranches, pareil pour des oignons blancs, de la ciboulette en grande quantité, un peu de sel et de poivre, un très léger filet d’huile d’olive.

 

 

Après j’ai posé l’autre filet tête bêche pour avoir une épaisseur à peu prés égal de part et d’autre.


L’outil indispensable dont je me suis servi ensuite est un double décimètre et j’ai mesuré la hauteur obtenue pour pourvoir me référer au tableau ci-dessous tiré du livre de Anna Bergenström : Annas Mat Stora kokboken.

Le tableau indique combien de temps laisser une papillote d’alu de poisson dans un four à 200°

4cm d’épaisseur  30 mn

6cm d’épaisseur  40mn

7 à 8cm d’épaisseur 50mn

 

Donc j’ai laissé le mien à peu prés 40mn, après avoir extrêmement bien fermé le papier alu. Voilà c’est difficile de faire plus simple.

 

 

 

 

Cette fois je n’ai pas mis de citron, mais cela reste évidemment une option.

Un peu (beaucoup) absente de mon blog pour cause de vacances. Cela étant dit ce n’est pas vraiment une excuse et je ne comprend vraiment pas pourquoi je n’arrive pas à prendre le temps de bloguer. D’abord je n’avais qu’un seul enfant à la maison donc en principe plus de temps. Pas d’amis de passage, pas de trajets pour les enfants bref plein de temps. La flemme de faire des trucs compliqués à manger, (c’est fou ce qu’on mange comme salade de tomates en ce moment). Par contre je n’ai pas arreté de lire.

Et puis une petite invitation pour un week end dans les
Alpes dans la vallée d’Allos. Un bonheur. Je ne connaît presque pas la montagne
en été et une super balade dans le parc du Mercantour autour du lac d’Allos m’a
permis de voir ma première marmotte et mon premier chamois.. Par contre prendre les marmottes en photos avec mon petit apparei
l de rien du tout c’est un échec.
Donc vous n’aurez droit qu’a ce joli petit cabanon  et un échantillon de lichen.

Et puis nous nous sommes reposés et puis on a mangé et même bien mangé. Claude nous a fait une magnifique tatin à la ratatouille.  J’ai essayé de la refaire.

Pour faire cette tarte qui nous a contenté pour un dîner, juste avec une salade verte, il faut une ratatouille avec des légumes coupés en petits morceaux et bien confite et je dirais même plus pas trop de liquide.
Ensuite une abaisse de pâte feuilletée pour recouvrir la ratatouille au fond d’un moule (que j’avais choisi en silicone).


C’est vraiment super bon.

Et puis c’est le mois d’août qui est arrivé, les enfants sont revenus, les copains passent faire un tour en route pour leurs lieux de villégiature, on fait des barbecues et la vie est plutôt belle.