C’est épuisant d’avoir tout un groupe de mouflets en train de sautiller dans tous les sens. Nous avons fété l’anniversaire de Ptit’ Bob Samedi après-midi : « Dis, je peux inviter Un-tel et Machine et Bidule et… ». Le nombre étant vite monté à 14 loustics, j’ai dit non. On en invite 12 et cela suffit.

Heureusement,comme c’est une periode chargé en anniversaire, ils n’était que 10 au final. Mais c’est largement suffisant. Alors comme d’hab, orgie de bonbons et chips diverses et variés. Un gateau au chocolat super fondant, l’éternel choco-banane, ils avaient tellement aimé les petits muffins qu’ils se sont jetés sur la version cake. Et en plus j’ai fait des cookies au chocolat que j’ai trés vite pris en photo et j’ai bien fait parce qu’ils ont disparu à toute vitesse. Rien de très original à cette recette mais c’est toujours bon les basiques. Je l’ai tout simplement tiré du livre de Pascal Cookies, muffins & co.

Ingrédients :

  • 125 gr de beurre demi-sel mou
  • 50 gr du sucre en poudre
  • 75 gr de sucre roux (j’ai remplacé par de la vergeoise blonde)
  • 1 cuillère à café de d’extrait de vanille
  • 1 oeuf
  • 175 gr de farine
  • 1 cuillère à café rase de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 100 gr de chocolat noir (j’ai utilisé des pépites)

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier mélanger le beurre et les sucres jusqu’a ce que le mélange soit bien crémeux. Ajouter l’oeuf et la vanille et mélanger de nouveau. Ajouter la farine, la levure, le sel et le chocolat et remuer pour obtenir une pâte souple.

Sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé, mettre six tas de pâte de la taille d’une noix.  Enfournez et laisser cuire 10mn. Les cookies doivent être encore souples. Les laisser refroidir quelques minutes puis les mettre sur une grille. Renouveler cette opération jusqu’a la fin de la pâte. En principe ces cookies peuvent se conserver un jour ou deux dans une boité à l’abri de l’air, mais je ne saurais pas vous le confirmer.

Cookies_choco

PS vous avez vu ma seule et unique pivoine du jardin, je crois que les propriétaires précedent devait aimer le rose!

gâteau Cardamome café

J’adore le café, et j’adore la cardamome. J’aime même les deux ensemble, et j’avais envie d’essayer de faire un gâteau café-cardamome.

 

Alors un petit tour sur Google, mais chercher coffee cake sur Google c’est râpé. Le coffee cake étant par principe un gâteau que l’on mange en buvant son café, idem sur les sites Suédois. Eux, ils disent kaffebröd ce qui veut dire littéralement « pain de café ». Les Kanelbullars rentrent dans cette catégorie. Et si on cherchait en Français (pourquoi faire compliqué quand c’est si simple….): en fait il y a pleins de recettes mais avec des petits beurre ou avec de la crème de café, du café en poudre, de l’extrait de café ou je ne sais quoi d’autre. Chez les bonheurs de Sophie j’ai même trouvé une recette avec de la cardamome. Je suis partie de la recette de Tasca d’Elvira et j’ai un peu changé les ingrédients pour rejoindre celle de Sophie….

Ingrédients :

  • 3 œufs
  • 250gr de sucre cassonade
  • 200gr de farine à levure incorporé
  • 2 expressos bien fort
  • 1 grosse cuillère à café de cardamome moulue
  • 5 cuillères à soupe d’huile neutre

Faire chauffer le four à 190°.

Battre les œufs avec le sucre, ajouter l’huile, le café et la cardamome. Bien mélanger. Ajouter la farine. Mettre dans un moule beurré ou dans un moule mou et au four pendant 35mn.

 

Je pense que la prochaine fois je mettrais un petit plus de café, mais c’était très bon avec mon thé de 5 heures.

Vous connaissez le haddock (ou églefin fumé)? Moi j’adore. C’est un délice. J’ai vu plusieurs recettes sur les blogs concernant ce poisson. J’avais gardé une recette de Adelice mais finalement j’ai préféré faire un parmentier. C’est plus simple à préparer à l’avance puis à mettre à chauffer au dernier moment. En plus le four réchauffe la maison ce qui n’est pas un luxe : la température a chuté à 10° et les nappes phréatiques se remplissent depuis le début de la semaine. Il a fallu ressortir les pulls, et je peux enfin me servir de mes imperméables. Donc un plat bien chaud est bien agréable.

Ingrédients pour 5 :

  • 300gr de haddock
  • 1 kg de pommes de terre
  • du lait
  • une lichette de beurre
  • poivre

Faire cuire les pommes de terre. Pendant ce temps mettre le poisson dans une casserole et le recouvrir (ou presque) de lait. Faire bouillir le lait puis laisser le poisson reposer hors du feu. Quant il a refroidi, enlever la peau et les arrêtes et l’émietter dans un plat à gratin beurré.

Eplucher les pommes de terre, les écraser, ajouter le beurre, mélanger en ajoutant le lait (ou du moins une partie) qui a servi à faire cuire le poisson. Ne pas saler mais poivrer. Recouvrir le poisson de cette purée. Mettre dans un four chaud (190°) pendant 30mn.


Avec une petite salade verte. J’ai adoré.

 

Lyonnaiseries ou comment faire avaler de la cervelle aux enfants

Ma copine Luolan est d’origine Lyonnaise (comme son nom ne l’indique pas), elle nous sort régulièrement des expressions régionales. Un des mots que je ne connaissais pas, dans le sens Lyonnais du terme, est le dégraissage. Vous savez ce que ça veut dire vous ? Bon d’accord chaque région a ses mots, à Toulouse j’adorais manger des chocolatines que la boulangère me mettait dans des poches. Et ici le mot qui reveint le plus souvent c’est tranquille… Mais c’est un autre post ça.

Bref ma copine est Lyonnaise et elle voulait faire de la cervelle de Canut pendant son séjour ici. Nous nous sommes inspirés des quantités indiquées chez Marmiton mais nous sommes partis avec un pot de 1kg de faisselle. Autant vous dire que nous en avons mangé pendant quelques jours. Cela étant dit, cela se mange sans faim ce truc là avec du pain frais. En plus nous avions choisi de le faire le jour de nôtre curry super costaud et la cervelle de canut adouci bien le feu du curry comme une raita.

Ingrédients :

  • 1 kg de faisselle
  • 2 gousses d’ail
  • 2 échalotes (plutôt grosses)
  • une petite poignée de persil
  • une botte de ciboulette
  • une botte d’oignons nouveau
  • 15 cl de crème fraîche
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 4 cuillères à soupe de vinaigre
  • sel et poivre

Faites égoutter la faisselle, laver les herbes et les sécher. Les couper très finement (dans un verre avec des ciseaux éventuellement). Hachez finement les échalotes et les oignons avec la tige verte.

Mélanger dans un saladier la faisselle et la crème, ajouter les échalotes, les oignons et les herbes. Presser les gousses d’ail épluchées, les ajouter, ainsi que l’huile et le vinaigre. Saler, poivrer et laisser reposer entre deux à trois heures au frais.

A manger avec du pain ou même comme assaisonnement de crudités.

Et je ne vous raconte pas la tête des enfants quand on leur a dit qu’il y avait de la cervelle pour le dîner…

 

PS Le dégraissage c’est le nettoyage à sec pour ceux qui ne le savait pas

Quand on passe la journée à la plage mais que le soir on a invité des copains, c’est quand même pratique ce genre de plat que l’on peut juste réchauffer. En fait c’est même meilleur réchauffé. Je suis une grande fan de ce genre de plat qui permet de prendre l’apéro avec tout le monde.

Alors j’avais fait ce Tajine, qui est basé sur une recette de Marmiton. Comme je n’ai pas de plat à tajine je me sers d’un cocotte ronde en fonte qui va au four.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1,2 kg d’épaule d’agneau coupé en cubes
  • 2 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • 15gr d’amandes
  • 25cl de bouillon
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 3 cuillères à soupe de miel liquide
  • quelques brins de coriandre frais
  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre
  • 1 cuillère à café de cannelle en poudre
  • 1 pincée de pistils de safran
  • sel et poivre

Faire chauffer le four à 180°

Faire revenir l’agneau et les oignons hachés dans la cocotte avec l’huile. Saupoudrer les épices, le sel et le poivre par dessus et remuer.

Ajouter le miel et bien mélanger pour que tous les morceaux soient recouverts de miel.

A coté, faire griller les amandes dans une poêle pour qu’elles prennent un peu de couleur. Les ajouter dans la cocotte, avec les gousses d’ail pelées et hachées, puis le bouillon. Couvrez la cocotte et enfournez pour une 1h50.

Ainsi que je l’ai indiqué au-dessus, ce plat peut se préparer à l’avance et se réchauffer au dernier moment. Servir chaud avec de la graine de coucous.


Je les avais déjà essayées il y a quelques temps (avec un  magnifique gigôt de sept heures dont il faudra que je vous cause) et je confirme c’est un délice. Un petit accompagnement bien coloré et plein de saveurs. Même si vous n’aimez pas les carottes cuites essayez celles-ci elles sont toutes simples et s’accorderont avec un gigot de printemps ou du rôti froid comme nous l’avons fait.


Je vous remets les doses de Fred, mais je vous invite à aller voir la recette originale.


Ingrédients :

  • Une demi-botte de carottes de printemps
  • 1 dl d’orange pressé
  • 1 cuillère à café de coriandre en poudre
  • ½ cuillères à café de cumin en poudre
  • 2 cuillères à café de miel liquide
  • une lichette de beurre
  • sel et poivre
  • quelques pluches de coriandre ou de persil dans mon cas


Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter les carottes épluchés et taillés en batonnets. Bien mélanger de manière à ce que les carottes soient recouvertes de beurre. Ajouter le jus d’orange et les épices, saler et poivrer. Laisser cuire entre 10mn et 15 mn jusqu’à ce que les carottes soient cuites mais encore un peu durs sous la dent.



A mon goût, il faut les servir tièdes. Mais faites ce que vous voulez….

 

Ouh la la, la semaine est passée très très vite. Ma copine
Luolan est venu nous rendre visite et avec tout ce que l’on a fait, je n’ai pas
eu le temps de m’asseoir pour faire un post.

Nous avons commencé les vacances avec une petite visite du
port de Cassis. Un petit tour de bateau dans les calanques, un pique-nique sur
la plage et comme c’était irrésistible
pour certains un bain (Brrrrr).

Pour revenir vers Aix nous avons décidé de prendre la route
touristique qui passe sur le Cap Canaille (416m de haut, re-brrrrr) La falaise
est déjà très impressionnante vu d’en bas, mais alors la vue sur Cassis quand
est sur la falaise m’a flanqué les jetons.

 


Dans les balades, il y avait aussi l’oppidum au dessus d’Aix, qui nous a permis de faire la photo suivante de la Sainte Victoire, même si le temps était un tout petit peu couvert.

 

Evidemment nous avons également passé la semaine à manger
mais comme je n’ai pas le temps de tout vous mettre, ce sera par petits
morceaux. Nous avons recommencé la saison des barbecues mais un soir nous avons
essayé une préparation pour Curry Thai que Luolan trouve dans son Monop local.

 

Alors vous avez la photo du sachet acheté mais vous n’aurez
pas la photo du curry terminé, il a disparu a toute vitesse et j’ai oublié…
Sachez que Luolan avait acheté deux kits qui contenaient chacun les ingrédients
suivants :

Un sachet de pâte à curry massaman

Un morceau de gingembre

Des racines de coriandre

Une gousse d’ail

Une feuille de laurier

Graines de cardamome (dans les gousses)

Graines de coriandre

Bâtons de cannelle

Deux petites
échalotes

Sauce de poisson

Jus de Tamarin

Anis étoilé

Noix de cajou

Le kit est très complet et contient des choses que je n’avais
jamais vu (racines de coriandre et jus de tamarin???). Il suffit de rajouter de la
viande d’agneau, du lait de coco et de pommes de terre. Tout préparer selon les
instructions et servir avec du riz. Pour tout vous avouer l’emploi des pommes
de terre m’a un peu surpris puisque on mange le plat avec du riz, mais c’était
très bon. Les kits sont annoncés pour deux personnes mais avec deux kits nous
avons mangé à 9 personnes et encore nous n’avons mis que un sachet et ¼ de
l’autre pour la pâte à curry. Et tout le monde
a trouvé que c’était bien hot ! Bref je vous le recommande, c’était très bon.

 

Pour les photos, tout le mérite revient au Chéri de Luolan.

Une soupe Chinoisisante qu’est que c’est. Je n’en sais rien mais  je ne saurais pas vous dire si cette soupe est chinoise ou vietnamienne. Donc je l’ai appelé soupe Chinoisisante 🙂

Ici elle a bien plu a ma petite famille réduite à 4 personnes. C’est Gini qui nous a fait cette soupe lors de notre escapade Normande et j’ai voulu essayer de la refaire avec les épices et condiments que j’utilise d’habitude.

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 2 escalopes de poulet
  • quelques cébettes
  • une gousse d’ail
  •  1,5cm de gingembre frais
  • 2 cuillères à soupe de sauce soja
  • ½ cuillères à café de Oyster sauce
  • une petite pincée de piment
  • ½ cuillère à café de cinq-épices
  • 1,5 l d’eau
  • 2 bouillons cubes de soupe Pho ou ce que vous avez
  • du vermicelle de soja (j’en ai utilisé environ 100gr)
  • 2 cuillères à soupe de soja
  • 150gr de crevettes décortiquées
  • 1 carotte

Faire bouillir de l’eau pour les vermicelles de soja. Les mettre dedans. Arrêter le feu et laisser gonfler quelques minutes. Egoutter puis rincer à l’eau froide. Réserver.

Mixer les cébettes, ail gingembre finement. Réserver. Couper les escalopes de poulet et les passer au mixeur aussi. Ajouter le poulet haché au mélange ail-cébettes-gingembre. Bien mélanger. Ajouter le soja, les épices et la sauce d’huîtres. Préparer des petites boulettes (de la taille d’une bouchée) avec le mélange. Réserver.

Soupe Chinoisisante

 

Éplucher une carotte, puis toujours avec l’économe faire des « spaghetti » de carotte.

Soupe Chinoisisante

Faire bouillir 1,5l d’eau avec les bouillons cubes. Ajouter d’abord les boulettes de poulet, laisser cuire environ 5mn, puis ajouter les carottes puis les vermicelles et ensuite la sauce soja.

Soupe Chinoisisante

Remarques : Gini avait mis de la ciboulette dans le mélange des boulettes que j’ai remplacé par des cébettes. Le bouillon Pho était un essai, je l’ai trouvé dans une épicerie asiatique. Celui-ci était, je pense vu le dessin sur le paquet aromatisé au poulet, par contre le deuxième paquet reste un mystère. En fait sur le paquet de Pho il était recommandé 1 cube par ½ litre d’eau mais j’ai voulu tester avec un de moins et c’était très bien.

Pour les  vermicelles, j’ai trouvé toujours au même endroit un paquet de « nids » de vermicelle ce qui les rends plus pratiques à gérer. J’en ai mis huit pour 4 personnes cela fait à peu prés 100gr et surtout je n’ai pas besoin d’essayer de couper les vermicelles. Si vous avez déjà essayé vous savez de quoi je parle.  J’ai mis très peu de cinq-épices, les enfants commencent à râler dés qu’ils le sentent….

 

Comme mon Ptit’Bob vient d’avoir ses dix ans, il veut amener
un goûter à ses copains de classe. Sa Maîtresse a dit oui (merci Claude). Moi j’’ai
cru bien faire en faisant des petits muffins dans des moules en papier, pour simplifier la vie de tout le monde. Du coup, pas de bougies mais pas de
parts à couper. Alors j’ai fait une montagne de petits muffins choco-banane
(toujours la même recette de Pascale Weeks). En fait une montagne ce n’est pas
du tout une bonne idée, cela prend un temps fou. J’espère qu’ils vont aimer.

Photo d’une demi montagne : plus haut aurait été périlleux.


Dans la série, on se débrouille sans appareil en plus dans la maison, cela faisait longtemps que je voulais essayer de faire des yaourts maison.

Bob m’a dit dans des termes très très clairs qu’il n’était pas envisageable qu’une yaourtière passe la porte de cette maison. Et pourtant c’est drôlement économique (en général c’est un argument qui marche) mais comme d’hab si c’est pour faire quelque chose que l’on trouve tout prêt et bon dans un commerce à proximité il n’est pas question d’essayer d’en faire soi-même. Franchement perdre du temps à faire ça c’est idiot. Venant de quelqu’un qui prévoit de peindre la vague d’Hokkusai sur le mur du fond du salon (environ 2.5m *3m) alors qu’on pourrait acheter un poster, je le trouve gonflé.

Bon, mais comme j’aime bien avoir le dernier mot, j’ai voulu essayer de faire des yaourts toute seule. Sans yaourtière il y a la solution cocotte minute. Zut de flûte, encore un truc que je n’ai pas. Et puis il y a la solution four. Ça j’en ai un. Sur le web on trouve pleins d’explications, les deux blogs que j’ai lus et relus pour m’en imprégner et inspirer sont Les culino-tests et les yaourts de Samia. Je ne vais pas vous cacher que mon premier essai ne fût pas concluant et les sarcasmes de mon chéri à la hauteur de son prétendu triomphe. Ils étaient bons mais très liquide. Donc re-belote hier et ta-ta voilà :

Super bons, très crémeux (trop d’après Bob junior qui n’aime pas le lait entier et gnia gnia gnia, c’est quand que ça finit cette période casse pieds….) et pas acide pour deux sous. Comme a dit C. une petite invitée : « ils sont aussi bons que ceux dans les magasins ».  Si c’est pas un critère ça !

 Ingrédients pour 8 yaourts ou plus

  • 1 litre de lait entier
  • 1 yaourt au lait entier
  • 1 cuillère à soupe de lait en poudre

 Préchauffer le four à 40°.

Faire bouillir le lait puis le laisser refroidir jusqu’à 40°. C’est-à-dire quand vous ne vous brûlez plus le doigt en le trempant dans le lait. Ajouter le yaourt bien battu et la cuillère de lait en poudre. Bien mélanger. Répartir dans des pots en verre. Mettre les pots au four pendant 1h30. Ensuite éteindre le four et laisser refroidir pendant 4h. Mettre les couvercles si vous en avez (moi non !) et mettez au frigo quelques heures.

 Yaourts maison

Petits conseils :

Il semblerait que le lait en poudre ne soit pas toujours nécessaire si vous utilisez du lait entier mais mon premier essai de yaourt sans n’avait pas marché et mon deuxième essai avec du lait en poudre était réussi. Donc….

Certains conseillent de ne pas mélanger le yaourt ou ensuite le mélange lait-yaourt avec des cuillères en métal, cela pourrait compromettre la prise du yaourt.

Ne laissez pas bouillir le lait trop longtemps (comme moi environ 15mn) vous aurez moins de yaourts au final.

 Et « last but not least » il y a  pleins de déclinaisons chez Samia, elles ne sont peut-être pas toutes possibles sans yaourtière mais cela vaut la peine de s’y  intéresser.

Mes deux grands sont dans un collège de Aix où les profs organisent régulièrement des sorties. Des sorties sur une journée ou des voyages plus longs.

Pour le coup je suis franchement admirative parce que, sans parler de l’organisation du voyage et de gérer 30 à 40 ados sur plusieurs jours,
il y a aussi une sacrée responsabilité. Donc ma Poulette devait partir hier pour Rome pour une semaine, départ en car (gloups) en voyage de nuit. Déjà elle me fait venir au collège avec une heure d’avance pour causer avec les copines (elle ne m’avait pas dit que c’était pour causer, elle m’avait dit que c’était l’heure du rendez-vous) et quand le car arrive il n’y a qu’un chauffeur de prévu. Bon je vous passe les détails législatifs sur le nombre d’heures qu’un chauffeur peut conduire et sur ses heures de repos mais sachez qu’avec un chauffeur ils n’arrivait pas à Rome le lendemain matin. Et de toute façon pour des raisons de sécurité il était hors de question de les laisser partir, et en plus ce n’était pas prévu comme ça. La société de car n’ayant pas d’autre chauffeur, nous n’avons pas laissé partir les enfants. Youpi nous sommes resté 3 heures à nous peler et nous sommes rentrés avec nos enfants. Triple youpi.

Donc la recette d’aujourd’hui a été faite il y a quelques jours déjà mais j’étais bien contente de trouver les restes hier soir en rentrant à 8h.

 

Encore une recette tirée d’un vieux Cuisine et Vins de France. Cela donne un moelleux incomparable au rôti. En plus le croustillant était parfait si ce n’est un tout petit peu trop salé. J’ai utilisé le lait de cuisson du rôti pour faire un gratin de pommes de terre alors que la recette
préconisait de faire une sauce avec des œufs et du porto. J’ai divisé la recette en plusieurs étapes parce que je les ai faites à divers moments de la journée pour que tout soit sur la table en même temps le soir avec un minimum de boulot au dernier moment.

 

Ingrédients :

  •  Un rôti de porc
  • 1 litre de lait (ou plus pour couvrir le rôti)
  • 3 gousses d’ail
  • thym et romarin
  • 1 cuillère à café de coriandre en poudre
  • 1 cuillère à café de cumin en poudre
  • 1 cuillère à café de graines de fenouil
  • 1 cuillère à café de poivre concassé
  • 2 cuillères à soupe de gros sel (réduire la quantité un peu à mon avis)
  • sel fin et poivre du moulin

 

Gratin de pommes de terre

  •  1 kg de pommes de terre
  • sel et poivre
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche
  • 1 gousse d’ail

 

Étape 1 :

Mettre le rôti dans une cocotte avec les gousses d’ails pelés, dégermées et écrasées au couteau et le thym et le romarin. Couvrez de lait, salez et poivrez légèrement. Faire chauffer, quand le lait bout, régler le feu pour que le lait frémisse. Laisser cuire pendant une heure et demie.

Étape 2 :

 

Sortir le rôti de la cocotte. Mettre dans un récipient le sel et les épices. Roulez le rôti dedans et le mettre dans un plat qui va au four avec deux louches du mélange de lait dans lequel il avait cuit précédemment.

Étape 3 :

Préchauffer le four à 210°

Peler et trancher le plus finement possible les pommes de terre. Mettre une couche dans un plat à gratin huilé. Saler poivrer et mettre
un peu d’ail écrasé. Verser une louche de lait et ajouter quelques lichettes de crème fraîche. Continuer de mettre des couches successives de pommes de terre, de sel et de poivre, de crème et de lait. Le lait ne effleurait la dernière couche de pommes de terre. Mettre au four pour une heure.

Étape 4 :

Mettre le rôti au four pour ¾ d’heure a coté du gratin.

 

 

Finalement, elle part ce soir avec ses copines, ses bonbons et deux chauffeurs. Le voyage est réduit d’une journée  mais elle revient à temps pour repartir.

 

Régulièrement je fais des trucs raté, vous je ne vous en parle pas et la famille elle les mange quand même (mère indigne que je suis). De toute façon c’est comme ça. Là je vais vous parler d’un ratage qui a plutôt bien tourné.  Depuis le temps que je voulais essayer de faire un Dal de lentilles, j’avais enfin une recette (Marie Laure Tombini, Bôllyfood) et les lentilles corail.

 

Tout avait bien commencé, d’abord la recette : simple, les odeurs qui s’élevaient : alléchantes (je sais que je me répète mais c’est une des parties que je préfère quand je fais la cuisine, les odeurs des épices), je respecte le temps de cuisson et puis zut, le goût du Dal est sympa mais pas la texture. Les lentilles ont séchés et ce n’est pas terrible, du tout. J’ai loupé quelque chose. En plus je savais que les lentilles ne garderaient pas leur magnifique couleur d’origine mais là c’est vraiment décevant.

 



(Le fond c’est juste pour Mamina : je pensait que cela irait bien avec ses crème de riz au sirop de rose et aux pistaches!)

Et voilà le « Dal » :


 

Même sur la photo on voit que c’est sec!

Je rumine dans mon coin (c’est-à-dire en surfant sur les blogs) et je tombe sur quelqu’un qui fait un Dal aux lentilles avec du lait de coco (flûte j’ai encore oublié qui c’est). Alors ni une, ni deux, je fais chauffer doucement un peu lait de coco avec un peu d’épices, je remets ma mixture et je fais chauffer doucement quelques minutes en remuant. Youpi, mon truc un peu sec devient une purée onctueuse.

 

Ingrédients :

  • ½ cuillères à café de gingembre frais râpé
  • ½ cuillères à café de coriandre en poudre
  • ½ cuillères à café de cumin en poudre
  • une pincée de piment

  • 200gr de lentilles corail
  • 1 cuillère à soupe d’huile neutre (pas d’olive)
  • sel

Faire revenir les épices dans l’huile pendant une minute. Ajouter les lentilles corail et versez 40 cl d’eau (= 4 dl = 2 tasses pour Léonie). Couvrir et laisser cuire 20mn. Assaisonnez.

 

Deuxième partie de la recette.

  • 165 ml de lait de coco (c’est la contenance des boites que j’utilise)
  • une petite pincée des épices ci-dessus

 

Faire chauffer le lait doucement avec les épices, ajouter les lentilles. Mélanger le temps que le lait soit absorbé. Environ 2 ou 3 minutes.


 

 

Et voilà on arrive à une purée de lentilles, pour la couleur, rien n’a changé mais c’est plus onctueux. Je re-essayerais la recette de Marie Laure. Si quelqu’un a des idées sur pourquoi c’est partie dans les choux je suis preneuse.

 

 

PS j’ai oublié de préciser que Marie Laure Tombini utilise dans ses recettes du ghee, c’est-à-dire du beurre clarifié et que je remplace par de l’huile.


L’autre jour je vous ai parlé de mon inquiétude quant au suréquipement cuisinesque mais un des aspects que je n’avais pas abordé est le suréquipement en livres et magazines de cuisine en tout genre.

Bon, on pourrait partir du postulat que l’on n’a jamais assez de livres. On pourrait aussi dire (comme le fait mon Bob) que la limite d’acquisition de nouveaux livres est atteinte quand les bibliothèques sont pleines. Ce à quoi on pourrait rétorquer que ça sert à quoi que Ikea se décarcasse pour faire des bibliothèques pas (trop) chères.


Bref vous voyez je me fait les questions et les réponses. Donc depuis que je fréquente la blogosphère, je trouve pleins d’idées sur le web pour des recettes mais aussi pour aller acheter des livres. Aie, mon rythme d’acquisition de livres de cuisine et de magazines va crescendo. Grâce à Dorian j’ai découvert le magazine Saveurs, j’ai lu le magazine de Cyril Lignac et celui de Robuchon et je suis d’accord avec Anne de Papilles et Pupilles pour les deux, en gros j’aime bien celui de Cyril Lignac et pas du tout celui de Robuchon (il n’y a rien qui me fasse envie et tout à l’air compliqué) même si mon commentaire est un peu réducteur c’est grosso modo ce que je pense, allez voir chez Anne pour une critique plus constructive.

Ensuite les livres, mes derniers achats consistent chronologiquement en  : Bôllyfood de Marie Laure Tombini du blog Autres délices, Agar-Agar de Claire Chaputot du blog Clea Cuisine et Maroccô toujours de Marie Laure Tombini. J’adore les trois.

J’ai toujours aimé la cuisine Indienne et là je vais pouvoir essayer de nouvelles choses. La cuisine Bio et légère par contre, ne rentre pas souvent chez moi (mais j’ai le droit de changer d’avis !). Mais le livre de Cléa c’est plus que ça et si on veut remplacer certains ingrédients bio par d’autres plus courant rien ne vous en empêche. Elle donne des grandes lignes et
des explications sur l’Agar-agar. Personnellement je ne suis pas du tout une fan de la gélatine alimentaire et là elle nous propose une variante avec pleins de recettes alléchantes à la clé.
Et ensuite le dernier Marrocco, dans la même veine que Bôllyfood, des recettes simple mais qui font très envie. Miam.

Donc aujourd’hui un Poulet Korma, un délice à faire, j’ai adoré le préparer avec ces odeurs d’épices.

Ingrédients pour 5 :

  • 4 escalopes de poulet

  • 3 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • 40 gr de amandes (je n’avais pas de noix de cajou)
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • 1 cuillère à café de gingembre frais
  • 3 gousses de cardamome
  • 1 bâton de cannelle
  • 125 gr de yaourt à la grecque
  • 10 cl de crème fraîche
  • 2 cuillères à soupe de huile neutre (pas d’olive)

Mélanger dans un mixer deux oignons avec l’ail, les amandes, le curcuma et le gingembre avec un peu d’eau (environ 3 cuillères à soupe). Couper le poulet en morceaux, verser le mélange d’épices sur le poulet et mélanger pour que tous les morceaux soient recouverts. Réserver une heure au frigo.

Pelez et émincer le dernier oignon. Mettre l’huile à chauffer dans une sauteuse et faire revenir les oignons avec le bâtonnet de cannelle et le contenu des gousses de cardamome. Ajouter le poulet et faites le dorer. Après 5 à 10mn, ajouter le yaourt et la crème. Laisser mijoter une vingtaine de minutes. Servir avec du riz cuit avec ou sans rice-cooker.



Le seul problème de cette recette tel que je le vois (et ce n’est pas visible sur la photo) c’est la couleur jaune pétante! Je me demande quand même si mon curcuma est tout à fait comme il faut!!!!

PS1 à propos de Bollyfood, quelqu’un pourrait-il me recommander un film pour démarrer ma culture Bollywoodienne qui aujourd’hui est frôle le néant (je dis frôle parce que je sais au moins une chose c’est qu’il existe des film que l’on qualifie bollywoodiens).

PS 2 ma bibliothèque de cuisine est bientôt pleine !!!! Ahhhh

PS 3 Pfff j’ai dépassé la barre des 20000 visiteurs ces jours ci et je ne l’ai même pas vu, (et pourtant c’est n’est pas faute d’aller voir mes stats régulièrement). Donc merci à vous tous de venir lire mes carabistouilles diverses et variés, je m’amuse beaucoup avec ce blog et c’est grâce à vous.

Encore rien de très original, mais agréable avec le froid qui nous est retombé dessus. Je le prépare souvent la veille parce que comme beaucoup de ces plats c’est encore meilleur réchauffé. Pour la cuisson des haricots blancs, j’ai lu sur un blog (sans noter lequel : pan sur les doigts) qu’il ne fallait pas saler les haricots lors de la première cuisson pour pas qu’ils durcissent. Pour les quantités vous ajusterez par rapport au nombre de personnes

Ingrédients pour 6

  • Haricots blancs secs de type lingots (60gr par personne)
  • Saucisse de Toulouse
  • Une petite boite de concentrée de tomates
  • Sel + poivre + thym

Laisser tremper les haricots pendant 12h. Puis les égoutter et les mettre dans une casserole largement recouverts d’eau et laisser cuire doucement pendant 1 heure avec un peu de thym.

Egoutter de nouveau.

Dans une sauteuse faire revenir la saucisse pendant 10mn, ajouter les haricots, le concentré de tomates et 1/3 de litre d’eau. Saler, poivrer, éventuellement encore un peu de thym. Laisser cuire jusqu’à ce que les haricots soit cuits (j’ai oublié de regarder combien de temps).

Des raviolis frits pour une recette très chinoisisante!

Raviolis frits

Les inspirations et les idées viennent de plusieurs horizons mais c’est  Claude M. qui d’après le blog de  Cuisine Métisse, m’a mise sur la voie de ces merveilles croustillantes.

La Pâte Won ton et les cébettes ont étés acheté lors de nôtre virée chez Paris Store, j’ai trouvé le porc haché dans mon super marché habituel, le reste c’est du tout venant !

C’est la première fois que je fais frire quelque chose, je vous dit pas la nouveauté ! Bon c’est clair je suis une stréssé des brûlures (je ne fais jamais de fondue bourguignonne même si j’adore ça). Claude m’avait précisé de faire attention en achetant l’huile de bien vérifier que elle supportait la friture, je ne savais pas…..

Raviolis frits

Pour les ingrédients, dans un paquet de Won Ton il y a environ 30 petit carrés de pâte à base de farine de blé. Ensuite je vous indique les quantités que j’ai utilisé pour faire une farce qui m’a pris 25 feuillets mais c’est à vous de voir selon que vous remplissiez plus ou moins les raviolis.

Ingrédients

  • Carrés Won ton
  • 350 gr de viande de porc haché
  • une dizaine de cébettes
  • 2 carottes
  • une demi pincée de piment
  • une petite cuillère à café de cinq épices
  • du poivre
  • de la sauce soja
  • 1 litre d’huile

Mélanger tous les ingrédients de la farce, (je n’ai pas salé pour cause de soja).

Raviolis frits

Prendre des feuilles de pâte, mettre une cuillère de farce au centre, mouiller avec un doigt, les bords de la feuille avec de l’eau.

Raviolis frits

Prendre les coins en diagonale et les presser ensemble pour fermer le ravioli, bien presser les bords. Réserver jusqu’à ce que touts les raviolis soient prêts.

Faire chauffer l’huile dans un wok, quand elle est chaude mettre une partie des raviolis (je les mettais 6 par 6, max 7 mais cela dépend de la taille de vôtre wok). J’ai baissé le feu un peu et j’ai laissé cuire en retournant une fois pendant 8 mn.

Raviolis frits

Egoutter sur du papier cuisine. Un des raviolis m’a servi de test car le porc doit être bien cuit. Nous les avons mangé avec de la sauce soja, Cuisine Métisse préconise une sauce aigre-douce.

Un délice, un peu grand peut-être pour faire des bouchées apéritif mais définitivement une entrée.

Il en existe pleins de versions différentes selon la farce,  Cuisine Métisse les fait avec des crevettes et du crabe, et on peut aussi les faire cuire à l’eau et les mettre dans une soupe.. Comme il me reste quelques feuillets, je vais peut être essayer….

Bon finalement j’ai pris ma vieille plaque en téflon avec
des empreintes rondes. Et ça marche très bien. Un peu grand pour en faire une
bouchée, mais le goût y était. J’ai pris la pâte sablée de Mamina et j’ai
essayé. Pour la recette et j’ai fait un copié-collé. (Merci Mamina)

 

Ingrédients pour une plaque avec 12 empreintes

 

  • 90
    g de beurre mou

  • 125
    g de farine

  • 60
    g d’amandes en poudre

  • 60
    g de sucre en poudre

  • ½
    jaune d’œuf (pratique, n’est-ce pas,)

  • ½
    pincée de sel

Mélanger tous les ingrédients en les travaillant le plus
rapidement possible au robot ou du bout des doigts. Faire une boule ou un
boudin et réserver au frigo environ 1 heure. Abaisser la pâte au rouleau à 3 ou
4 mm et couper des ronds de la taille de vos moules (ou empreintes à tartelettes
à l’emporte pièce, cela permet d’avoir des bords bien nets). Garnir les moules
avec la pâte et les remettre au froid pour ½ heures
.


Préchauffer le four à 220° et cuire à blanc environ 8mn.

Et je suis d’accord, 1/2 jaune d’oeuf c’est vraiment pas pratique. ;). Bref, c’est la recette que j’ai suivi. Par contre comme je ne
suis pas très douée et que c’est la première fois que je fais une pâte comme
ça, je n’ai réussi à former une boule qu’en rajoutant une petite cuillère à
café d’eau. Et je pense, que si les tartelettes étaient très friables, c’est à
cause de cette eau !


Quand les tartelettes ont refroidi, remplir de Lemon Curd et
mettre des fruits (merci Monsieur P.) par-dessus.

Personnellement j’ai trouvé ça trés bon et H. Carton (qui est plus gentille que mes enfants) a dit la même chose.

PS vous avez remarqué que mêmes les tulipes sont « pivoines » chez moi.